Né le 5/2/1926 à à Paris (15e). Décédé le 27 avril 2022. Fils de Léon Stahl, inspecteur général des ponts et chaussées, et de son épouse Juliette Pigeaud. Marié en 1948 à Claire Garreta. Enfants :
Polytechnique (promotion 1944), sorti classé 3ème, corps des mines. Il sort de l'Ecole des mines de Paris en 1949 : voir son bulletin de notes. Harvard Businees School, 1959. Docteur d'Etat ès lettres (1994).
Il obtient le premier prix de mathématiques au concours général (1942). Après des classes préparatoires, il est reçu classé premier à l'Ecole normale supérieure, mais il préfère entrer à Polytechnique, d'où il sort dans le corps des mines.
Il commence sa carrière au sous-arrondissement minéralogique de Douai de l'arrondissement de Lille (1949-1952). Il est ensuite nommé au service métaux, minerais et matériaus de construction de la direction des mines et de la sidérurgie du ministère de l'industrie, comme adjoint du chef de service (1952-1956).
Il quitte alors l'Administration pour entrer à Naphtachimie (1957-1959). Il devient directeur technique de Péchiney-Saint-Gobain (1960-1970), puis directeur du plan de Rhône-Poulenc (1971-1973) tout en étant PDG de Méthanolacq (de 1969 à 1975). En 1974, il est nommé directeur général adjoint de la division chimie fine de Rhône-Poulenc. En 1977, il est membre du directoire de CdF Chimie (groupe Charbonnages de France), puis il devient directeur général de CdF Chimie jusqu'en 1987.
Après sa retraite, il s'intéresse à la philosophie des sciences. En 1994, il soutient une thèse intitulée Philosophie de la science contemporaine sous la direction de Jean Largeault. En octobre 2004, il publie un ouvrage intitulé Science et philosophie ; rivales, étrangères ou complémentaire chez Vrin. Ce livre sera réédité à 2 reprises.
Voir aussi : Site personnel de Alain Stahl, avec textes philosophiques
Voir aussi : Article sur Alain Stahl publié dans La Jaune et la Rouge