Henri Vincent ROUAIX (1879-1927)

Né le 2 janvier 1879 à Paris 1er. Fils de Pierre ROUAIX, tailleur, et de Marie Albertine MASSIAS, couturière.
Marié avec Marthe BIMA DZAKELY. Une fille : Georgette Albertine ROUAIX, fille de Henri Rouaix et de son épouse Marthe BIMA DZAKELY. Alain CASANOVA est le fils de Georgette Albertine.

Ancien élève de l'Ecole des mines de Paris (promotion 1902). Ingénieur civil des mines. Voir son bulletin de notes à l'Ecole des mines


Henri ROUAIX,
par son petit-fils Alain CASANOVA

En 1899, il est déclaré apte pour le service militaire, mais dispensé en qualité d'élève des Mines. Il est élève au cours préparatoire de l'Ecole des mines de 1900 à 1902, puis élève externe à l'Ecole des mines de 1902 à 1905, et sort classé 28ème sur 34, diplômé le 22 juillet 1905.

Il part à Madagascar en janvier 1906. Son nom apparaît dans un rapport signé Albert DABREN, Ingénieur civil des mines, adjoint au chef du service des mines, paru dans le Bulletin Économique du Gouvernement général de Madagascar au 4ème trimestre 1906, dans lequel il est indiqué que "quelques gros octaèdres de zircon altéré d'un brun chocolat provenant d'Ambodivoara sur la haute Nosivolo lui ont été obligeamment communiqués par son camarade et ami M. l'ingénieur civil des mines Henri Rouaix".

L'Echo des Mines et de la Métallurgie du 27 juin 1912 publie la nomination de H. Rouaix comme ingénieur aux mines d'or de Mamambato (commune de Madagascar).
Au cours de travaux de prospection menés en 1912, il découvre avec les frères MOUREN des objets et des ateliers de chloritoschiste appartenant à une civilisation disparue.

Il est rappelé à la mobilisation générale, au 3ème régiment des tirailleurs malgaches, à Diégo Suarez le 17 août 1914. Il est placé en sursis d'appel le 16 décembre 1914, sur ordre du gouverneur général de Madagascar.

Le 28 janvier 1918, il est autorisé à occuper pendant 15 ans une parcelle de terrain de 4,61 ha située dans la zone des pays géométriques, au sud d'Antalaha-Ville (province Vohémar), dénommée "Vonjy-Maika". Il peut y construire une maison d'habitation et de magasins (source: JO de Madagascar, 28 janvier 1918).

Son nom est cité dans la revue scientifique Minéralogie de Madagascar : géologie, minéralogie descriptive, Alfred Lacroix, 1922, éd. A. Challamel, Librairie maritime et coloniale.

Il est élu à la chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture d'Antalaha le 20 août 1922. Il devient président de cette CCIA.

Il décède à Antalaha en 1927.