Jean PLUMECOCQ (1912-1961)

Ancien élève de l'Ecole des mines de Paris (promotion 1932). Ingénieur civil des mines.


Revue des Ingénieurs, mars 1961 :

Le 9 février 1961, est décédé à Douai, à l'âge de 48 ans, Jean PLUMECOCQ, Secrétaire Général des Houillères du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais.

Sorti en 1935 de l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris, il était Président en exercice du Groupe du Nord de l'Association Amicale de ses anciens élèves.

Toute son activité a été consacrée au service du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais, depuis le moment où la Compagnie des Mines de Vicoigne-Noeux-Drocourt se l'attachait comme Ingénieur adjoint au siège 2 de Drocourt en octobre 1936.

Prisonnier de guerre en juin 1940, rentré de captivité en octobre 1941, il reprenait son métier d'Ingénieur du Fond, à la tête du siège 6, puis du siège 2 des Mines de Nœux et, en octobre 1946, il était appelé à la Direction Générale du Bassin pour participer notamment aux discussions sur les conventions collectives et leur protocole d'application.

Affecté en 1948 au Secrétariat Général, il était nommé Secrétaire Général le 1er janvier 1957. Au poste éminent qui lui était ainsi confié, il apportait une expérience acquise dans des fonctions variées, un solide bon sens, un ardent amour du travail, un sens social réfléchi, tout cela accompagné d'une bienveillance et d'une simplicité naturelles.

Il apparaissait à tous que le choix de Jean PLUMECOCQ pour de hautes responsabilités était plein de promesses. Hélas ! il fut de son destin de nous quitter bien jeune encore, en plein épanouissement de ses qualités exceptionnelles. Mais durera longtemps, pour ceux qui l'ont connu et aimé, le souvenir de ce qu'il a réalisé, de ce que l'on attendait encore de lui, de ses délicates qualités de cœur.

A ses obsèques, en présence d'une assistance nombreuse et émue, Maurice MANGEZ, au nom du Président de l'Association et de ses Camarades, et Jean AUREL, Directeur Général du Bassin, exprimèrent à Madame PLUMECOCQ et à ses enfants leurs condoléances et leurs sentiments profondément attristés.