Né le 3/11/1897 à LE PUY (Haute Loire) ; décédé le 27/3/1968 à NICE. Fils de Eugène PEBELLIER (1866-1952) et de Alice MANDRIN. Eugène (le père) était mercier-bonnetier au Puy et ensuite exploitant agricole. Il fit une courte carrière politique à l'âge de 85 ans.
Père de Geneviève (née le 21 mars 1926), de Pierre (né le 3 novembre 1923).
Il fut mobilisé du 10 août 1916 au 1er octobre 1919, au 8ème Régiment du Génie. Il obtint la Croix de guerre.
Ingénieur civil des mines (promotion 1920 de l'Ecole des Mines de Paris).
Après la fin de ses études à l'Ecole des mines, Eugène Pebellier fit une courte carrière de chef de travaux pratiques de paléontologie à l'Ecole des mines, du 1er juillet 1923 au 15 juin 1929.
Député (Haute-Loire : 43) de 1936 à 1942 et de 1953 à 1958.
Il combatit sur le front en 1917-1918 et obtint la Croix de guerre. Il fit ensuite un stage aux houillères du Tonkin et succéda à son père, à la tête d'un commerce de gros de mercerie au Puy.
Il devint maire de Le Puy en 1935. A la Chambre, il appartint au groupe des républicains indépendants d'action sociale, puis au parti social français. Ses principales préoccupations étaient l'industrialisation, le développement du commerce et des voies de communication.
Le 10 juillet 1940, il vota les pouvoirs du maréchal Pétain. Déclaré inéligible à la Libération (malgré sa participation à la Résistance), il ne peut pas être élu même en 1951. Son père se présente alors à la députation à la place du fils : et il est élu en 2ème position de la liste indépendante et paysanne ; il est doyen d'âge de l'Assemblée, et y fait plusieurs discours pour demander l'amnistie de son fils. A la mort du père (janvier 1952), son fils Jean lui succède comme député ; il démissionne en 1953, après le vote de la loi d'amnistie, pour laisser sa place au frère aîné.