Né le 9/2/1929.
Ancien élève de l'Ecole des mines de Saint-Etienne (promotion 1950). Ingénieur civil des mines.
Publié dans MINES, Revue des Ingénieurs, janvier 2006 :
Paul Mounier est décédé le 3 septembre dernier à Nancy. Il a été emporté par un cancer du poumon qui s'était manifesté brutalement pendant l'été 2004.
Originaire de Saint Etienne, il y a fait ses études secondaires, notamment au collège Saint Michel et a été ensuite élève de "Ginette" à Versailles et de Louis le Grand.
Entré à l'Ecole des Mines de Saint Etienne en octobre 1950, il a accompli ses obligations militaires entre 2ème et 3ème année, comme douze d'entre nous, dans les Forces Terrestres Antiaériennes. Avec ce décalage d'une année, il a suivi les cours de 3ème année et obtenu son diplôme avec la promo suivante.
Paul a débuté sa carrière professionnelle comme ingénieur du fond au Groupe de Petite Rosselle des Houillères du Bassin de Lorraine. Il quitta le charbon quelques années plus tard pour les Mines de Maron Val de Fer. Après 16 années de travail au fond, il poursuivit son activité comme responsable des laminoirs et à plusieurs autres postes de responsabilité aux aciéries de Neuves-Maisons puis d'Usinor.
Le temps de la retraite venue, il resta domicilié en Lorraine mais conserva et cultiva ses attaches à Retournac, en Haute-Loire. Il venait souvent y satisfaire ses passions de grand pêcheur à la truite et de ramasseur averti de champignons.
Paul et Monique s'étaient mariés en 1954, ils ont eu trois garçons et trois filles qui leur ont donné quinze petits enfants. Ils ont remarquablement réussi à constituer autour d'eux une grande famille unie, admirable de cohésion et de solidarité, dont la plus grande joie était de se retrouver ensemble sous le même toit.
Pendant la maladie de Paul, Monique a subi de son coté une opération grave. Ils ont pu poursuivre leur traitement dans le même établissement ce qui a été pour eux d'un grand réconfort. Monique s'est éteinte, le 5 novembre, deux mois et deux jours après Paul. Puissent-ils être réunis dans l'au-delà comme ils l'ont été dans notre monde pendant plus de 51 ans.