Ancien élève de l'Ecole des mines de Paris (promotion 1942). Ingénieur civil des mines.
MINES Revue des Ingénieurs, mars-avril 2002 :
Maurice JACOB s'est éteint le 6 janvier 2002 dans la région parisienne où il était né en août 1919. Ses études supérieures avaient été brutalement interrompues en 1939 par la Seconde Guerre mondiale au cours de laquelle, en tant qu'officier, il fit la preuve de ses qualités personnelles et de son courage (Croix de guerre 39/45). Il reprit sa prépa après l'Armistice pour entrer, en 1942, à l'Ecole des Mines de Paris d'où il sortit avec, en poche, outre son diplôme, une licence en Droit.
Dès 1945, il commença sa carrière d'ingénieur du fond au Mines Domaniales de Potasse d'Alsace où il participa activement au redémarrage et à la reconstruction des mines ; en poste à la mine Marie-Louise, il fut contraint par la maladie de stopper ses activités en septembre 1950 jusqu'en 1952 où il retrouve un poste à la Direction de l'Exploitation, au bureau d'études du Matériel. C'est dans ce domaine de prédilection qu'il fut, pendant de longues années, en tant qu'ingénieur puis chef de service, un des moteurs essentiels de la mécanisation et la modernisation du fond des MDPA dans des secteurs aussi variés que le havage intégral, le soutènement marchant, l'aérage, le transport du personnel et du matériel... Il assuma également de nombreuses missions pour d'autres gisements, au Canada, au Congo, au Brésil... Son dynamisme, son enthousiasme communicatif, sa grande faculté d'adaptation, son intérêt pour tous les aspects techniques ou administratifs, y compris ceux inhérents à la Nature et l'Ecologie, lui permirent ensuite, en tant qu'ingénieur en chef et jusqu'à sa retraite en 1984, de piloter les problèmes d'environnement des Potasses : traitement et valorisation des résidus, avec tous ses corollaires, le traitement des terrils, le transport des saumures, l'injection en couches profondes, la géothermie...
Avec le départ de Maurice JACOB, nous avons perdu, non seulement un grand technicien de la mine, mais également un ami chaleureux et fidèle, qui avait connu de grandes peines et aussi de grandes joies familiales.
Vers ses enfants, ses petits-enfants et tous ses proches, vont notre sympathie et nos pensées très amicales.