Deux cousins, Charles Louis Bernard de Loriol (1838-1890) et Charles Henri Louis de Loriol (1837-1899) ont tous deux été élèves de l'Ecole des mines de Paris. Etant donné la proximité de leurs prénoms et de leurs dates de naissance et de séjour, ils sont hélas trop faciles à confondre. Nous apportons ici quelques précisions obtenues de la part de Jean-Pierre de Loriol, un descendant de Louis.
La branche suisse des Loriol résulte d'une émigration de nobles savoyards huguenots. Il existe toujours un château de Loriol près de Bourg en Bresse, dont les occupants actuels sont catholiques. Certains ancêtres qui ont émigré en Suisse furent célèbres, comme Jacques de Portes (Castres, 1664 - Vevey, Suisse, 1707) et son fils Jean-Louis (Castres, 1666 - Genève, 1739), un grand militaire qui servit le roi de Sardaigne.
Louis est né le 26/9/1838 à Crassier, près de Genève, canton de Vaud (Suisse). Il épouse en 1868 Elisabeth Vautier, originaire de Lyon. Ils eurent 5 enfants :
Henri épouse Françoise Amélie (Alice) de la Rive (1844-1914), dont il a 3 fils :
Henri est ancien élève externe étranger de l'Ecole des Mines de Paris (entré en 1863). Il a donc suivi le cursus de formation d'Ingénieur civil des mines sans obtenir le diplôme. Voir le bulletin de notes de Henri de Loriol.
Bulletin de l'Association amicale des anciens élèves de l'Ecole des Mines, juin 1900.
De Loriol (Henri), décédé à Genève en juin 1899, était né le 13 juillet 1837 à Chanivaz (Buchillon, dans le canton de Vaud, Suisse). [les lignes en italiques ont été complétées par rapport à l'article d'origine, selon des informations fournies par Marc de Loriol, descendant de Henri].
Il avait fait ses études à Genève, puis était entré à l'École des Mines en 1858 comme élève étranger, Suisse. En 1865, il fut nommé ingénieur de la Mine de Saint-Eloi où il passa 3 années.
A la suite d'une grave maladie dont sa santé se ressentit longtemps, il se vit forcé de renoncer à un travail actif.
Il prit toujours un intérêt très vif à tout ce qui concernait sa carrière d'ingénieur si prématurément interrompue.
Son caractère loyal et sa droiture parfaite inspiraient une profonde sympathie à tous ceux qui l'ont connu.
H. de Loriol est décédé à Genève en juin 1899, dans sa soixante-deuxième année.
