Claude INK (1928-2021)

Né le 17 mars 1928 à Hussigny. Décédé le 3 juin 2021. Ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1949).

Claude INK, X 49 et caissier de sa promotion, est décédé le 3 juin 2021.
Ayant travaillé de nombreuses années auprès de lui, j'ai voulu rendre hommage à lui et à son action dans la sidérurgie en rédigeant le document ci-après.

Claude INK est né le 17 mars 1928 à Hussigny-Godbrange (ce fut un site minier actif du bassin ferrifère de Meurthe et Moselle) ; il est le fils de Gilbert Ink et de Paule Rollin. Il épouse Annie Beaurain-Verdollin en 1952 ; ils ont eu 3 enfants (un médecin, un sidérurgiste, une romancière).

Adolescent, il s'investit très activement dans le scoutisme dont il anime une troupe à Nancy ; il en gardera une passion pour l'encadrement et l'attention aux hommes, et une foi chrétienne profonde.

Ses années de classe préparatoire à Paris le conduisent aux deux ans à l'Ecole Polytechnique, sur la Montagne Sainte Geneviève, dans la promo 1949 dont il est « keissier ».

En 1952, il entre à SOLLAC (Société Lorraine de Laminage Continu) dirigée par Louis Dherse (X 1924) ; la société a été créée 4 ans auparavant pour fédérer, à la faveur de l'application du plan Marshall, les sidérurgistes lorrains attentifs à répondre aux besoins croissants de produits d'aciers plats minces (tôles pour l'automobile, l'électroménager et le bâtiment, fer-blanc).

Après un passage en usine puis aux « Etudes industrielles/ Bureau des Méthodes » il est rapidement assistant du directeur général de SOLLAC.

Dans une Lorraine que l'on n'hésitait pas à appeler le Texas Français, il participe ainsi au démarrage progressif des installations de laminage et de finissage des tôles à chaud et des produits à froid.

Sensibilisé par l'humiliation de 1940 et la libération de 1945, il est particulièrement attentif au développement industriel de notre pays dans le cadre de relations internationales notamment avec les Etats Unis et le Japon.

Après un passage de 4 années, à compter de 1970, à la direction générale de la SCAC (Société Commerciale d'Affrétement et de Combustibles), il revient dans une sidérurgie en cours de restructuration où il est successivement directeur général de SOLLAC puis SOLMER (sa filiale méditerranéenne) et SACILOR. Il contribue à la modernisation des outils de SOLLAC qui permet à la Lorraine de conserver encore en 2021 une position remarquable dans les produits plats nobles que requiert l'industrie automobile.

En 1986, il quitte ses responsabilités opérationnelles mais reste très proche de la satisfaction des besoins d'acier, comme président de la Chambre Syndicale des Producteurs de Fer-Blanc puis d'APEAL, l'association des producteurs d'acier pour emballage.

Attentif au rapprochement de l'Ecole Polytechnique avec le monde de l'Entreprise et l'International, Claude Ink a participé avec Bernard Esambert (X 54) et Raymond Levy (X 46) à la création en 1987 de la Fondation de l'Ecole Polytechnique dont il fut pendant les premières années le délégué général.

Il est officier de la Légion d'Honneur.

Claude Ink, kessier de la promotion 1949 à Polytechnique

Claude Ink en 1984 Photo Jean-Louis Montagut

Claude Ink en 1984 Annuaire de la Sollac de l'année 1984 L'annuaire mentionnait : Directeur général adjoint de Sollac en 1966. Directeur général de la SCAC de 1970 à 1974. Actuellement : Directeur général de SACILOR (branche produits plats), Vice-président directeur général de Sollac, président du directoire de SOLMER, président directeur général de Ziegler. 65bis, avenue du Belloy, 78110 Le Vésinet.