Ancien élève de l'Ecole des mines de Paris (promotion 1947). Il entra ensuite à l'Ecole normale supérieure, sans obtenir le diplôme d'Ingénieur civil des mines.
Henry Durand fut surtout connu pour ses travaux sur les cellules photovoltaïques au cours des années 1955 à 1978. Vers le milieu des années 1970, et jusqu'en 1978, il devint directeur du Laboratoire d'Electronique et de Physique Appliquée (LEP, groupe Philips).
De 1978 à 1981, il présida le Commissariat à l'Energie Solaire (COMES), dont il orienta fortement les actions vers la distribution de cellules photovoltaïques dans les pays africains. Il était en effet intimement convaincu de l'improtance de faire croître l'industrie du photovoltaïque et accessoirement celle de la biomasse, pour obtenir de meilleurs rendements des cellules solaires.
Cette attitude lui fut reprochée. Le gouvernement aurait souhaité qu'il s'intéresse à tous les aspects de l'énergie solaire, qu'il soit plus médiatique, qu'il installe rapidement une antenne dans le Sud de la France, etc. Surtout, Henry Durand n'avait pas la coloration "de gauche" souhaitée par le nouveau ministre d'Etat chargé de la Recherche (puis de la Recherche et de l'Industrie), Jean-Pierre Chevènement. Début 1981, ses pouvoirs de président exécutif furent amoindris, un directeur général ayant été nommé avec tout pouvoir pour diriger l'organisme (Guy Lefrançois, ingénieur du corps des télécommunications). Au 1er janvier 1983, l'Agence Française de la Maitrise de l'Energie (AFME) était créée, se substituant désormais au COMES et à l'Agence pour les Economies d'Energie dont le président était Jean Syrota (X 1959, corps des mines), avec un changement radical de direction et une inflation considérable de budget et de personnel.