Né le 16/10/1925, décédé le 6/4/2004. Fils de Pierre GOUNI, gendarme, et de Petronille GRANGER. Epoux de Marie-Madeleine PERRET, père de Jean-Pierre, Philippe et Isabelle.
Ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1945) et de l'Ecole des Mines de Paris (sorti en 1950). Corps des mines.
Ingénieur des mines au sous-arrondissement de Béthune (1950-1954)
Ingénieur au service du gaz, direction du gaz et de l'électricité, ministère de l'industrie (1955-1957)
Chef du service de l'énergie et directeur adjoint du CERMAP (centre d'études et de recherche mathématiques sur la planification) du Commissariat général du plan (1957-1965)
Directeur à l'Office national industriel de l'azote (1966-1969)
Membre du directoire société APC, groupe EMC (1969-1971)
Controleur général, direction de la distribution, EGDF (1971-1974)
Directeur adjoint, chef du service des études économiques générales, EDF (1974-1982)
Directeur adjoint chargé de mission EDF (1982-1991)
Vice-président de l'association Euro Energy Int. (1991-1995)
Commandeur de l'ordre du Mérite
Mines, Revue des Ingénieurs, Juillet-septembre 2004.
Lucien GOUNI s'est éteint le 6 avril 2004 à l'issue d'une longue et douloureuse maladie. C'était un grand travailleur, qui s'est illustré dans toutes les activités de sa carrière.
D'abord Ingénieur du Service des Mines à Béthune, à l'époque de l'épopée du charbon, avec l'intense activité que cela engendrait, il rejoint en 1955 la Direction du Gaz et de l'Electricité au Ministère, puis est détaché en 1957 au Commissariat au Plan où il se spécialise dans les problèmes d'énergie. Il s'écarte de ces problèmes pour travailler de 1966 à 1971 à l'Entreprise Minière et Chimique. Mais, il y revient en entrant à EDF où il développe et dirige le Service des Etudes Economiques Générales. Il terminera sa carrière à EDF après y avoir rempli différents postes de Direction. A sa retraite, il a continué ses activités en se consacrant à sa passion des trains, il a ainsi participé à des études de faisabilité concernant le TGV.
Ces dernières années, malgré la maladie, il avait repris des cours de grec ancien, langue qu'il aimait beaucoup depuis les premiers cours suivis au lycée de Limoges. Il laissera un grand regret, car c'était un bon camarade, participant assidu de nos réunions, qu'il animait avec beaucoup d'humour et de gentillesse.
Nous adressons à son épouse, à ses trois enfants et à toute sa famille toutes nos condoléances les plus sincères.
Jacques REY (CM47)