Fils de Jean-Jacques FARRE, sous-inspecteur des forêts, et de Reine Françoise ALBERT.
Ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1835 ; sorti en 1837 classé 66 sur 107 élèves). Corps des officiers du génie.
Il devient colonel en 1868 lorsqu'il dirige le génie de l'armée d'occupation des Etats romains. Il est ensuite muté dans la Somme et la Pas de Calais, puis à Lille. Dans la guerre de 1870-1871, il est chef d'Etat-major du général Bourbaki à l'Armée du Nord. Il devient général en avril 1870. Il est ensuite envoyé en Algérie, puis est pressenti par Gambetta pour occuper le poste de ministre de la guerre, mais le président de la République, Mac-Mahon, refuse. Il reçoit le commandement d'un corps d'armée et devient gouverneur de Lyon. Il devient finalement ministre de la guerre, où il mène une politique de gauche. Il devient sénateur inamovible, et démissionne en 1881.
Grand officier de la Légion d'honneur (1880).