Né le 24 janvier 1814 à MONTBELIARD ; décédé le 14/4/1873 à PARIS. Fils de Pierre Frédéric DORIAN, riche négociant originaire des Cévennes, et de Anne Clémence Fries, il était de religion protestante.
Ancien élève de l'Ecole des mineurs de Saint-Etienne, renvoyé de l'Ecole sans diplôme.
Député de la Loire de 1863 à sa mort. Il siégea à gauche.
Ayant épousé Frédérique-Caroline fille de Jacob Holtzer, il co-dirige l'entreprise familiale avec son beau-frère de 1860 à 1866.
Il adhéra dans sa jeunesse aux doctrines saint-simoniennes. Maître de forges dans la Loire et maire d'Unieux (1860), il était très populaire ce qui lui permit de se faire élire comme candidat de l'opposition en 1863 ; il siégea à gauche. Il vota contre la déclaration de la guerre à la Prusse. Il fut ministre des travaux publics en septembre 1870 (il s'occupa de fabrication d'armements), puis chargé brièvement de l'intérim des ministres de l'Instruction publique et du Commerce. Il préside le Conseil général de la Loire en 1871-72. Un monument d'Aimé Millet lui est dédié au Père-Lachaise.
Grâce à l'intervention de Dorian, alors ministre des travaux publics, en 1871, Henri Aimé Brustlein a rejoint l'entreprise Holtzer, où il a mis au point la fabrication d'aciers au chrome en collaboration avec Boussingault.
Son fils Charles Louis DORIAN fut député de la Loire de 1887 à 1889 (gauche opportuniste).
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