Fils de Claude-François DIDION, adjoint au maire de Charmes (Vosges) et de Marie-Françoise SIMONIN.
Ancien élève de Polytechnique (promotion 1820 ; sorti major en 1822 parmi 68 élèves classés) et de l'Ecole des Ponts et chaussées de Paris. Il appartient au Corps des Ponts et chaussées.
Il adhère de bonnne heure au mouvement Saint-Simonien.
Aspirant des Ponts et chaussées en 1826, il devient ingénieur ordinaire en 1827 dans les Deux-Sèvres, et il construit le canal latéral de la Loire (1828). Il demande un congé en 1937, et s'occupe de la voie ferrée Alès-Beaucaire. Puis il réintègre l'Administration (1841) comme ingénieur en chef. Il est chargé de l'Arrondissement de Nîmes (1842). Il étudie avec Talabot la construction du chemin de fer de Marseille au Rhone. Il s'occupe de la construction du chemin de fer Nîmes-Montpellier (achevée en 1845). Il dirige ensuite des Compagnies de chemin de fer à partir de 1846 : d'abord Bordeaux-Sète, puis celle d'Orléans (1852). En 1857, il devient inspecteur général de 1ère classe des P.C., et il prend sa retraite en 1863.
Au cours de sa carrière, il collabora surtout avec Franqueville et avec Talabot, dont il avait fait la connaissance en 1828 à Niort.