Né le 15/3/1838 à Romans (Isère). Décédé le 23/12/1907.
Fils de Louis Pierre André Hippolyte CHOSSON marchand, et de Rosalie VILLARD. Il se marie en 1875 à Lyon avec Anne Claudine Jane ROCHE, née en 1838 à Rambouillet 4 enfants :
Il entre à Polytechnique en 1856, et y est élève de 1856 à 1858.
Il est ensuite élève à l'Ecole des Mines du 20/9/1858 au 19/2/1862.
Il est nommé ingénieur au corps des mines en 1862.
Admis à la retraite en 1898.
Il est chargé d'une Mission auprès du gouvernement Ottoman de novembre 1863 à novembre 1866.
Janvier 1867 : chargé du sous-arrondissement minéralogique de Chalon sur Saone. Il s'est spécialisé dans les schistes bitumineux de l’Autunois.
Il fait la Campagne de 1871 comme commandant du génie civil du 25ème corps d'armée.
Chevalier de la Légion d'honneur le 7 mars 1871 pour faits de guerre. Décoration remise par Alphonse Louis JUTIER, ingénieur des mines faisant fonction d'ingénieur en chef à Chalon sur Saone.
Il dirigea le service technique des mines du Creusot à partir de 1873. En 1876 il fut coiffé par François Joseph BARBA (X 1858 ; 1840-1926, corps du Génie maritime) nommé patron des services techniques (dont celui des mines) et qui devint par la suite directeur du Creusot, et qui prit sa retraite en 1906. Chosson quitte le Creusot en 1886 et est remplacé par RAYMOND (ingénieur civil des mines de St-Etienne).
Chosson réintégra le corps des mines en 1886, avec un retard considérable dans son avancement par rapport à ses camarades des promotions voisines. Peu après sa réintégration, il est nommé ingénieur en chef de 2ème classe. Il fut ingénieur en chef à Saint-Etienne, chargé de l'arrondissement minéralogique (il prend des congés pour raison de santé en 1891). Castelnau, directeur de l'Ecole des mines de 1893 à 1896, travailla en relation avec lui. Chosson resta à Saint-Etienne jusqu'à sa retraite anticipée pour raisons de santé en 1898.
Chosson fut amené à enquêter sur la catastrophe minière de Villeboeuf en 1890.
Photo ENSMP