Son fils Christian Charroux meurt le 20/3/1956.
Ingénieur civil des mines (promotion 1905 de l'Ecole des Mines de Paris).
Revue des Ingénieurs, décembre 1957 :
Né à Angoulême le 22 mai 1882, il y fit de brillantes études.
Entré en 1906 aux Mines de Courrières, il y était affecté au début de la guerre de 1914. A l'invasion du Pas-de-Calais, a rejoint son régiment à Angoulême où après une grave maladie il était réformé début 1915.
Rétabli, il s'est mis au service des mines de Bruay. En novembre 1915, son ancien divisionnaire qui était entré au service des mines de la Maison Schneider, lui demandait d'accepter le poste d'Ingénieur Principal aux Mines de DECIZE qui avaient besoin d'être modernisées.
Nommé Directeur en 1934, dix ans plus tard il laissait la mine dans une situation florissante, malgré les heures difficiles de 1936 qu'il réussit à franchir sans une seule heure de grève de la part de ses 1 600 ouvriers.
A l'invasion de 1940, resté à son poste avec le maire du pays, il a rassuré la population prête à partir en exode. Pendant toute l'occupation il a eu à lutter pour défendre ses mineurs contre la déportation risquant d'être déporté lui-même.
En 1944 la Maison Schneider l'appelait à son siège social à Paris. Il cessa ses fonctions en 1951 après 36 années de services dévoués aux Etablissements Schneider.
Ses quatre enfants dont deux fils, l'un Ingénieur Civil des Mines, l'autre chirurgien, faisaient avec ses petits-enfants sa plus grande joie.