Né le 29 juin 1764 à Reims. Décédé le 17 novembre 1828 à Le Mans.
Marié avec Marguerite Lamerit (dont fils Aimé Philidor BLAVIER)
puis avec Adélaïde Ternisien décédée en 1806 (dont fils Edouard BLAVIER).
Publié dans le LIVRE DU CENTENAIRE (Ecole Polytechnique), 1897, Gauthier-Villars et fils, TOME III
Ce BLAVIER (Jean), né à Reims (Marne) le 29 juin 1764, a été la souche de la plus nombreuse série d'Ingénieurs que le Corps des Mines ait comptés dans une même famille.
Après avoir été élève à l'école de Sage dès sa création, en 1784, il avait achevé son éducation, suivant l'usage, à Poullaouen et Huelgoat. En 1791, il était parti, comme minéralogiste, dans l'expédition envoyée sous les ordres de d'Entrecasteaux à la recherche de Lapeyrouse; on dut le laisser, en 1792, au Cap de Bonne-Espérance, pour raison de santé. Placé dans le Corps comme Ingénieur à la réorganisation de 1794, il fut chargé d'administrer les mines d'Anzin pendant quatre mois en 1795, de diriger les mines d'Eeheveiller (Boër) en 1806, d'administrer les mines de l'île d'Elbe de mai 1806 à mai 1809. Mis à la retraite en 1828, il mourut au Mans, le 17 novembre 1828.
Il est l'auteur d'un des premiers Traités sur le droit des mines. Sa Jurisprudence générale des mines en Allemagne (3 volumes in-8o, 1825) a ses deux premiers volumes formés par la traduction, accompagnée de notes, du Traité de Cancrin, ouvrage alors célèbre en Allemagne ; le tome III est un recueil des textes français sur les mines.
Deux des fils de Jean Blavier, Blavier (Aimé) et Blavier (Edouard) sortirent dans les Mines, le premier en 1818 et le second en 1821. Aimé mourut à l'École des Mines.