Ancien élève de l'Ecole des mines de Paris (promotion 1972). Ingénieur civil des mines.
René BERGERE a été directeur de division à Allianz Vie vers 2004.
MINES Revue des ingénieurs, #493, Septembre-Octobre 2017 :
Tu nous as quittés jeudi 7 septembre.
Tes proches, tes amis sont tous ébranlés par ta disparition.
Nombre de tes anciens condisciples des Mines ont adressé à Martine des témoignages émouvants : tous ont évoqué ta bonne humeur et ton humour.
En ce jour de grande tristesse, comment ne pas penser à nos 45 années d'amitié depuis septembre 1972 à l'École des Mines.
D'abord du rugby, puisque tu eus l'occasion de jouer à Twickenham contre l'équipe de la Royal School of Mines. Tu étais le talonneur de notre équipe et ton compte rendu de cette épopée que tu avais titré "God save the team" est resté dans les mémoires.
Après, tu as brillamment défendu, avec d'autres camarades de l'École des Mines, nos couleurs lors du fameux relais Paris-Orsay où, en tant qu'organisateur, je vous suivais ou vous précédais à mobylette.
Après ces trois années trépidantes est venue la période de la vie active. Tu t'étais spécialisé en informatique et tu es alors entré chez Sanofi où tu as rencontré Martine, une Chti, que tu as épousée en 1980. Après Sanofi, tu es entré au Crédit du Nord et quelques années plus tard aux AGF devenues Allianz France.
Au cours de toutes ces années de transformations tu as été un manager compétent et apprécié, pour tes connaissances, ton action et ta vision à long terme de ce métier complexe, spécialement dans les grandes organisations. Ton contact est resté facile, professionnel et toujours bienveillant comme l'a souligné ce témoignage ce matin.
À l'approche de la retraite, nous nous sommes souvent retrouvés au Touquet.
Mais très vite est arrivée la maladie : soutenu par Martine, tu l'as combattue vaillamment. Cette lutte ne t'as pas fait perdre ton humour puisque même dans ces moments difficiles, tu continuais à nous faire rire.
Malheureusement ce combat est devenu inégal et j'ai alors senti que tu devenais grave et que tu n'avais plus le coeur à rire.
René, je ne t'oublierai pas, nous ne t'oublierons pas.
Alors, Repose en paix mon frère de cour. Nous nous retrouverons un jour dans l'autre monde.
Et j'espère que nous rirons à nouveau ensemble.
Serge Bonnefoi (P72)