Jacques BERGER (mort en 2005)

Ancien élève de l'Ecole des mines de Nancy (promotion 1948). Ingénieur civil des mines. Marié, 4 enfants. Son épouse Jeanne-Catherine décède le 22 septembre 2009.


MINES, Revue des Ingénieurs, Novembre/Décembre 2005 :

Nous avons appris avec beaucoup d'émotion le décès de notre Camarade Jacques Berger, le 5 octobre 2005.

Arrivé à l'Ecole en septembre 1948, tout empreint de bonne humeur et de joie de vivre à l'image de son pays natal : Ganges en Hérault, il est tout de suite devenu l'animateur de nos activités extrascolaires, actif, généreux, inventif, attentif au "mal de vivre" vécu jusqu'au drame par des camarades de promo.

Vivant sa scolarité avec passion, il devait vivre une vie professionnelle toujours marquée par le dynamisme, la volonté de réussir, le besoin de convaincre, la joie de découvrir.

Il entre à la Compagnie Générale de Géophysique (après un an de service militaire) dès le 1er septembre 1952. Il est nommé très vite chef de mission dans le département méthodologie, Mines et Génie Civil. Son besoin de "bouger" le distingue et exerce ses activités en France, Italie, Portugal et Côte d'ivoire.

10 ans après il est promu Superviseur Chef d'agence à Téhéran.

L'agence qu'il crée devient florissante dans le domaine des recherches pétrolières et hydrologiques et des activités de Génie Civil. En 1966 il est envoyé à Montréal et obtient les mêmes résultats positifs dont il était si friand mais toujours avec modestie.

Il quitte IA CGG en 1967 pour prendre la direction de la Compagnie de Géohydraulique où il exercera ses fonctions dans le même style de créativité, généralement au bénéfice des pays du tiers monde.

Retiré à Meudon avec son épouse Jeanne-Catherine qui l'aura accompagné partout et qui fut une auxiliaire essentielle de sa vie trépidante, il va vivre une retraite particulièrement active. Outre ses fonctions de Trésorier de l'Association des Mines de Nancy et devenu ami d'André Berthier qui met en doute l'emplacement "officiel" actuel de la bataille d'Alésia, il va entreprendre une véritable croisade pour démontrer qu'Alésia ne pouvait se situer qu'au Jura, sur le site de Chaux de Crotenay.

Travaux de fouille, déchiffrage d'écrits anciens, création d'Association, conférences, rédaction d'un livre, débats contradictoires : quelle énergie !

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André DELAYEN (Ecole des mines de Nancy, promotion 1948)