Mort à Asnières, le 15 janvier 2006.
Ancien élève de l'Ecole des mines de Saint-Etienne (promotion 1938). Ingénieur civil des mines.
Né à Oran en 1917, il fait toutes ses études au lycée d'Oran. Puis, après une année de spéciale préparatoire à Alger et une année de spéciale au Lycée Saint-Louis à Paris, il entre à l'École des Mines de Saint-Étienne en 1938.
A son retour de la Guerre (il a été remobilisé en 1942, après le débarquement des Américains en Afrique du Nord en novembre) il entre à la Compagnie Générale de Télégraphie Sans Fil (CSF) le 1er juin 1945. Il est admis dans le Laboratoire de recherches sur les nouveaux tubes électroniques pour ondes centimétriques. Là, il étudie pendant plusieurs années les tubes hyperfréquence de grande puissance, pour le radar et la télévision notamment, et mène une activité inventive dans ce domaine.
Après une courte interruption, il est de nouveau employé dans cette Compagnie, cette fois dans le cadre de la recherche qu'elle est chargée de mener sur la séparation des Isotopes de l'Uranium, jusqu'à la construction de l'usine elle-même, cela pendant une dizaine d'années, au sein de la Société de Recherches Techniques et Industrielles (SRTI), filiale de la Compagnie, spécialement orientée vers l'étude expérimentale du procédé mis en œuvre à Pierrelatte, à savoir la Diffusion Gazeuse.
Enfin, de retour à la Maison mère, il est appelé à traiter à partir de 1966, des problèmes de propriété Industrielle, c'est-à-dire de l'invention en général, au sein du Groupe. Il assiste à la naissance de l'Office Européen des Brevets à Munich (OEB), dont il devient mandataire agréé.
Il prend sa retraite à 65 ans, après une carrière accomplie pratiquement d'un bout à l'autre à CSF, dans une perspective variée et enrichissante. CSF était devenue entre temps l'une des sociétés (Thomson-CSF) du Groupe Thomson.
Robert Benichou était titulaire de la croix de Guerre.