Né le 16/2/1933 à Antibes.
Fils de Guy Allègre, dir. commercial, et de Renée Lise Bermond. Marié à Catherine Pierre. 2 enfants.
Ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1951), de l'Ecole des mines de Paris (entré en 1954, sorti en 1957) et de l'Ecole nationale sup. du Pétrole et des Moteurs. Licencié en droit. Corps des mines.
Les informations suivantes sont recopiées de Wikipedia :
* en 1962 il devient Directeur des mines de l'Organisme saharien à Alger jusqu'en 1964
* en 1965 il devient Conseiller technique au cabinet de Valéry Giscard D'Estaing (ministre des Finances)
* en 1966 il entre au cabinet de Michel Debré (ministre de l'Économie et des Finances)
* en 1967, il devient l'adjoint de Robert Galley, alors délégué à l'informatique
* le 30 mai 1968, les événements de mai 68 ayant entraîné une refonte du gouvernement, Robert Galley devient ministre et Maurice Allègre lui succède comme délégué à l'informatique, responsable de la mise en oeuvre du Plan Calcul. Il devient président de l'Institut de recherches d'informatique et d'automatique (IRIA) jusqu'en 1974, et président de la Commission permanente de l'Electronique du Plan. Pendant cette période, Allègre s'était choisi comme principal adjoint un de ses camarades de promotion de Polytechnique, Michel Monpetit, qui, tout en s'occupant d'affaires industrielles, se consacra avec une grande énergie à la promotion de la recherche en informatique et notamment au développement de l'IRIA. La stratégie industrielle mise en oeuvre par Allègre et Monpetit a consisté à rassembler les forces vives industrielles en matière de construction d'ordinateurs sous la houlette de la CII, et de catalyser une fusion industrielle européenne de CII, Philips Data Systems et Siemens, avec création d'une nouvelle société, Unidata. L'opération échoua pour diverses raisons, notamment la gouvernance et le déséquilibre des aides publiques nationales.
* en 1974, il doit abandonner toutes ses fonctions liées au Plan Calcul à la suite d'un désaccord de fond avec le nouveau ministre de l'industrie, Michel d'Ornano et son directeur-adjoint de cabinet, Claude Kornblum, sur la stratégie industrielle en informatique. La Délégation à l'informatique, service du Premier ministre dont Allègre était responsable, est alors coupée en deux parties de taille inégale : la Direction des Industries Eléctroniques et de l'Informatique (DIELI), confiée à Jean-Claude Pelissolo, et la Mission à l'Informatique (MI), chargée de faire la promotion des usages dans l'informatique dans l'Administration et la société civile française. La DIELI était rattachée au ministre de l'industrie et la MI au premier ministre. DIELI et MI furent à nouveau rassemblées sous l'autorité de Pelissolo en 1979.
* en 1975, Allègre part pour la Nouvelle Calédonie où il est chargé d'une mission sur l'industrie du nickel
* en 1976 il devient Directeur général adjoint à l'Institut français du pétrole jusqu'en 1981,
* en 1982, Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État, ministre de la Recherche et de la technologie, crée dans son nouveau ministère un poste de Directeur du Développement scientifique et technologique, que Maurice Allègre occupe jusqu'en 1984. Allègre essaie alors de développer la recherche privée en informatique. Il crée un "programme mobilisateur" sur l'informatique, confié à un jeune ingénieur polytechnicien, François Levieux, dont le rôle est de créer et d'animer des "projets nationaux" dont le premier, le projet VLSI, doit permettre le développement de microprocesseurs en France
* en 1984, Maurice Allègre devient directeur général (exécutif) du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), alors présidé par Jean Audibert et dirigé par Claude Mandil.
* en 1988 il devient président (non exécutif) du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) jusqu'en 1992
* en 1993 il devient Président de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs jusqu'en 1998
* en 1998 il devient consultant international sur les questions énergétiques