Ancien élève de l'Ecole des mines de Paris (promotion 1960). Ingénieur civil des mines.
Publié dans MINES Revue des Ingénieurs, Juillet/septembre 2003 N° 405.
Michel ALEXANDRE nous a quittés à la suite d'une longue maladie et laisse sa famille et ses amis dans l'affliction.
Michel était très connu de ses camarades de promo et des promos voisines pour bien des raisons : sa jovialité débordante qui cachait une très grande sensibilité, son attention aux autres, une intuition et une intelligence très vives. De cette époque, nous retenons son goût pour la musique (il grattait la guitare avec beaucoup de talent) et sa conduite rapide dans Paris qui nous coupait le souffle.
Quelques uns d'entre nous et de nos épouses avons eu la chance de nouer une amitié avec lui et son épouse, Jacqueline, qui a duré jusqu'à ce jour. Autant dire qu'il était pour nous aussi proche qu'un frère.
Son parcours professionnel a été original : une activité classique en entreprise, Jeumont-Schneider, Matra, IBM, ensuite un parcours plus entrepreneurial avec la création d'une petite société de service informatique puis un métier de consultant indépendant. De ce parcours, je retiens son professionnalisme doublé d'un humour caustique, sa soif d'apprendre, la fidélité sans faille de ses clients.
Au plan familial, nous ne pouvons que témoigner de son amour pour les siens, Jacqueline, Béatrice leur fille, son petit fils, Yoann et tout récemment sa petite fille, Olivia sans oublier tous ses proches. Michel était un homme très pudique, qui cachait son affection derrière un humour toujours présent.
L'homme, l'ami a été remarquable par son amitié et son affection toujours fidèles, sa curiosité insatiable, son humour, sa présence auprès des plus jeunes, sa capacité à s'intéresser à eux. Dans les derniers mois, il connaissait l'échéance inéluctable de sa maladie et avait formulé le souhait de voir naître sa petite fille. Son souhait a été exaucé. Sa force d'âme a forcé notre admiration pendant tous ces mois d'affaiblissement progressif.
Il nous a quitté au soir du 9 juin 2003.
Jacques Darmon (P59)