Né le 29 octobre 1836 à Genève ; décédé le 19 février 1931 à Genève. Fils de Albert Achard (1798-1881), avocat, juge, député à Genève, et de Anne-Marie de Gallatin. Marié en 1872 à Eliane Levat, française, fille de Philippe Levat et belle-soeur de Charles Ledoux.
Arthur Achard est ancien élève externe étranger de l'Ecole des Mines de Paris (entré en 1858). Il a donc suivi le cursus de formation d'Ingénieur civil des mines sans obtenir le diplôme, qui n'était pas attribué aux étrangers avant 1890, mais en obtenant le certificat équivalent.
Voir le bulletin de notes de Henri de Loriol : sa moyenne de notes excellente le situait n°1 des élèves étrangers de sa promotion.
D'après le dictionnaire historique de la Suisse :
Chimiste d'une société houillère de l'Aveyron, puis employé dans une verrerie de l'Est, A. rentra en Suisse en 1863 et s'orienta vers les problèmes d'énergie. Il enseigna la thermodynamique à l'école spéciale de Lausanne et se spécialisa dans l'hydraulique. Entre 1870 et 1886, il coopéra à l'installation de plusieurs distributions d'eau (Petit-Saconnex, Vevey-Montreux, Nyon et Morges) et devint l'un des collaborateurs de Théodore Turrettini. Administrateur de la Société d'appareillage électrique qui détenait l'exclusivité des brevets Edison en Suisse (1883-1885). Député au Grand Conseil genevois (1878-1886), A. s'intéressa notamment à la ligne ferroviaire Genève-Annemasse (F). De 1886 à 1897, il fut secrétaire à Paris d'un syndicat formé par le Comptoir d'escompte de Genève pour fournir à la Chine des produits métallurgiques. Il publia une étude d'économie financière et un traité de fiscalité.