COMITÉ FRANÇAIS D'HISTOIRE DE LA GÉOLOGIE (COFRHIGEO) (Séance du 29 février 1984)
"Le savant,qui n'a d'autre but que de decouvrir la vérité, doit dire, également ce qui est favorable, ou défavorable, aux théories vers lesquelles son esprit est entraîné". (A. Gaudry, 1883)
Beau-frère d'Alcide d'Orbigny dont il devint l'Assistant lorsque celui-ci fut nommé Professeur de Paléontologie au Muséum en 1853, Albert Gaudry fut lui-même titulaire de cette chaire de 1872 à 1903. Son oeuvre paléontologique comporte principalement deux mémoires intitulés "Animaux fossiles et Géologie de l'Attique" (1862-1867) - dans lequel l'auteur décrit les produits de ses fouilles réalisées à Pikermi (Grèce) en 1855-56 et 1860 - et "Animaux fossiles du Mont Léberon" (1873), ainsi que divers travaux sur les Amphibiens et les Reptiles permiens des environs d'Autun (1866 à 1892). En outre, il publia en 1878, 1883 et 1890 les trois volumes de ses célèbres "Enchaînements du Monde animal", complétés en 1896 par l'"Essai de Paléontoloqle pkilosophique". Comme l'écrit Franck Bourdier (1) dans la biographie qu'il lui a consacrée dans le "Dictionary of Scientific Biography", Albert Gaudry fut le premier à tenter de rétablir en France la respectabilité de la Paléontologie évolutive créée par Etienne Geoffroy Saint-Hilaire.
Dès 1859, dans sa notice sur Alcide d'Orbigny parue dans la "Revue des Deux Mondes", Albert Gaudry, plusieurs mois avant la publication de "L'Origine des Epèces", a clairement, quoique prudemment , - à l'abri d'un "on" impersonnel, exprimé des conceptions transformistes: "On a pensé que les espéces se sont modifiées pendant le cours des âges, que, les êtres inférieurs se sont prefectionnés et transformés peu à peu en animaux d'une organisation très avancée". Le fait que Gaudry ait pris le soin d'ajouter: "Auprès de quelques esprits, cette théorie des transformations a passé pour une doctrine matérialiste. Ce reproche ne nous semble pas fondé. En effet, le monde présente le spectacle de générations continuelles" (2), permet de s'assurer qu'il était personnellement convaincu de la justesse de cette interprétation de l'histoire de la vie.
On peut toutefois s'étonner de ce que Gaudry ait pu faire sienne une telle opinion car à cette époque - il n'a que 32 ans - son oeuvre scientifique n'est qu'à peine ébauchée. En fait, il travaillait alors à la préparation de son volumineux mémoire sur les "Animaux fossiles et Géologie de l'Attique" dont la parution commença en 1862. Or, l'étude du matériel récolté en 1855-56, lors des premières fouilles de Pikermi, l'a convaincu que la nature n'est point peuplée de types immuables mais qu'au contraire la variation est la règle, comme il a pu le constater en comparant méthodiquement les restes de Mammifères récoltés. A cet égard, l'étude de l'Hipparion gracile, qui occupe 11 pages d'un grand In 4° est tout à fait significative. Outre une description anatomique détaillée, concrétisée par une reconstitution précise, Gaudry s'y livre à une étude minutieuse de la variabilité intraspécifique. Il distingue deux variétés, sur la base des proportions: des os de la main et du pied (métacarpiens et métatarsiens) qu'il qualifie selon les cas de "longe et minces" et de "courts et à la fois plus gros". Pour étayer ces distinctions, il publie des tableaux de mesures et calcule des indices, notamment le rapport entre la longueur et la moindre largeur des métacarpiens et des métatarsiens, ce qui le conduit à constater qu'entre les deux variétés qu'il avait cru reconnaître au sein de l'espèce Hipparion gracile, il observe une "série de dégradations tout a fait insensibles". De même, au sujet des dents d'Hipparion gracile, Gaudry note qu'"on voit un passage insensible des dents à émail très-plissé aux dents à émail peu plissé" (3).
Par ailleurs, dans son étude du singe Mesopithecus pentelici, Gaudry put mettre en évidence des différences anatomiques interprétables comme des caractères sexuels secondaires.
Ainsi, les enseignements tirés d'une véritable approche populationnelle des animaux fossiles, domaine dans lequel il apparaît comme un véritable précurseur, conduisaient-ils Gaudry à affirmer que "les paléontologistes ont surtout la mission de faire connaître ces variations" (4). La labilité anatomique de l'espèce qu'il avait eu l'occasion de constater et de quantifier confirmait donc pour lui l'idée d'un monde vivant malléable au sein duquel il n'était pas interdit de penser que des transformations progressives avaient pu se manifester, donnant naissance à des espèces successives dont le paléontologiste devait chercher à retrouver les "enchaînements".
Ainsi, dès cette époque, peut-on constater que les principaux thèmes de la pensée d'Albert Gaudry sont déjà clairement formulés tels qu'on les retrouvera exprimés un quart de siècle plus tard dans l'Essai de Paléontologie philosophique". Ce sont la "théorie de la filiation des espèces", dont on a vu que Gaudry l'avait faite sienne dès 1859, l'idée d' "harmonie" naturelle et la notion de "continuité de plan" qui le conduit à suggérer que les êtres organisés se sont transformés sous l'action d'un "artiste immuable". En revanche, le concept de progrès ne semble pas avoir été clairement formulé avant 1883, dans le volume des "Enchaînements" consacré aux "Fossiles primaires".
Comme l'a souligné Franck Bourdier (5), le milieu du XIXe siècle a été marqué en France par une puissante réaction anti-évolutionniste qui donna un coup d'arrêt aux thèses développées par Lamarck et Etienne Geoffroy Saint-Hilaire. Si l'on excepte J.-B. Omalius d'Halloy, le ton était en effet donné par les idées progressionnistes de W. Buckland - dont "La Géologie et la Minéralogie dans leurs rapports avec la THéologie naturelle" avait été traduite en français en 1838 - et de Louis Agassiz - dont l'essai intitulé "De l'espèce et de la classification en géologie" fut publié en France en 1862 -, tandis que le Créationnisme et le Catastrophisme revivaient dans le "Cours élémentaire de Paléontologie et de Géologie stratigraphiques" d'Alcide d'Orbigny, publié de 1849 à 1852.
Or, Albert Gaudry arriva très tôt à la conclusion que la paléontologie permet de constater que "des êtres dont nous ne comprenions pas la place dans l'économie du monde organique se montrent à nous comme des anneaux de chaînes qui elles-même se croisent" (6). Selon lui, "on trouve des passages d'ordre à ordre, de famille à famille, de genre à genre, d'espèce à espèce"(6). Evidemment,une telle formulation peut paraître relativement ambiguë car elle n'est pas sans rappeler la notion de "chaîne des êtres" chère à Charles Bonnet (1720-1793). Pour sa part, Richard Owen, que l'on ne peut tenir pour un farouche défenseur du Transformisme, évoquait le fait que le "nombre de chaînons augmente" et que leurs "marques de distinction deviennent moins saillantes" (1848) (7).
Traitant ultérieurement de la ressemblance existant entre des espèces d'époques successives, Gaudry semblait s'interroger car "ou bien elle force à admettre ce que l'on a appelé la loi d'imitation, c'est-à-dire a supposer qu'en créant les êtres d'une époque géologique, Dieu a pris en partie pour modèles les êtres des époques précédentes, ou bien il faut croire que les analogies représentent des liens d'une parenté soit proche soit éloignée."(8). C'était en réalité pour choisir "la seconde de ces hypothèses, parce que la plupart des espèces analogues ont une forte somme de ressemblances comparativement à celle des différences, qu'il parait avoir été plus simple de les tirer les unes des autres que de les détruire, pour en refaire de presque pareilles" (8).
Il devait encore préciser son hostilité au progressionnisme dans le second volume, consacré aux "Fossiles primaires", de ses "Enchaînements du Monde animal" (1883). On y lit en effet: "J'ai de la peine à me représenter l'Auteur du monde comme une force intermittente, qui, tour à tour, agit et se repose ... j'aime mieux me représenter un Dieu qui ne connaît ni nuits, ni réveils, et développe toute la nature d'une manière continue, de même que, sous nos yeux, il fait sortir lentement d'une humble graine un arbre magnifique" (9).
Les observations stratigraphiques confirment cette façon de voir car : "partout où un géologue dissèque habilement la partie stratifiée de l'écorce terrestre, il la voit se décomposer en une série de petites assises, caractérisées par la venue de quelque espèce. Par conséquent, le phénomène de renouvellement des formes n'est pas un phénomène rare, exceptionnel dans l'histoire du globe, mais continu" (10).
On peut encore mieux juger du chemin parcouru par la Paléontologie durant le demi-siècle qui sépare la parution des "Animaux fossiles et Géologie de l'Attique" des "Recherches sur les Ossemens fossiles" quand on lit sous la plume d'Albert Gaudry: "Peu à peu les découvertes conduisent à adopter la théorie de la filiation des espèces ; nous, tendons vers elle, comme vers la source où nous démêlerons le pourquoi de tant de ressemblances que nous apercevons entre les figures des vieux habitants de la terre" (11). Une application pratique de cette conviction fut la réalisation de tableaux phylogénétiques expliquant la filiation de divers groupes de Mammifères tels que les Equidés et les Eléphants. Comme le remarque M.J.S. Rudwick (12), il s'agit des premiers véritables arbres phylétiques traduisant une conception généalogique des relations entre espèces fossiles ayant vécu dans des couches successives.
Albert Gaudry apporta par ailleurs tout son soin à la définition d'une méthode permettant de s'assurer que des êtres vivants et/ou fossiles sont bien unis par des relations de parenté. En effet, "il arrive souvent que des êtres dont l'origine est très-différente se rapprochent beaucoup, à certains égards, lorsqu'ils ont les mêmes fonctions à remplir" (13). Réexaminant cette question, il précisa ultérieurement que "ressemblance ne prouve pas toujours desendance" car "il y a deux sortes de ressemblances : celle de dérivation et celle d'adaptation" (14). Or, seul le premier type de ressemblance traduit des relations de parenté étroite. C'est pourquoi il importe d'être en mesure de l'identifier à coup sûr. Pour cela, "il faaut considérer non pas un organe, mais l'ensemble des organes". En conséquence, "on doit renoncer à la flatteuse pensée qu'a eue Georqes Cuvier de pouvoir avec une pièce isolée déterminer un type fossile, car la ressemblance de cette pièce avec une autre peut n'être qu'une ressemblance d'adaptation" (15). Les limites du principe de corrélation des organes cher à Georges Cuvier étaient ainsi clairement fixées!
Bien qu'ayant adhéré à la "théorie de la filiation des espèces", Albert Gaudry était néanmoins parfaitement conscient des limites de cette théorie puisqu'il constatait que "les fossiles primaires ne nous ont pas encore fourni de preuves positives du passaqe des animaux d'une classe à ceux d'une autre classe." (16). Revenant sur cette question dans son "Essai de Paléontologie philosophique", Gaudry affirmait alors qu'"il n'y a pas eu un enchaînement unique mais plusrieurs enchaînements d'êtres dont le développement s'est poursuivi d'unz manière indépendante" (17). Ainsi, l'évolution présentait-elle désormais, comme le note fort justement G. Laurent (18), plutôt l'aspect d'une futaie que celui d'un arbre, ce que montrent clairement les tableaux des grands types du monde animal insérés dans les "fossiles primaires" et les "fossiles secondaires" (19). Sur ces tableaux, l'auteur ne tente nullement de raccorder entre elles les différentes classes du monde animal, au point qu'il est impossible de savoir ce qu'il pensait de la conception monophylétique prônée par E. Haeckel dont l'"Histoire de la Création des êtres organisés d'après les lois naturelles" avait été traduite en français en 1868.
L'analyse des formes animales qui se sont succédées au cours des temps fossilifères conduisit Albert Gaudry à constater l'existence d'un "développement progressif". Plus précisément, écrivait-il, "quand je dis qu'il y a eu progrès, j'entends indiquer, que les fonctions sont devenues plus élevées et plus nombreuses ; la somme d'activité a augmenté dans le monde, en intensité et en diversité"(20). Ce concept de progrès sous-tend tout l'"Essai de Paléontologie philosophique" dans lequel il démontre, chapitre après chapitre, qu'on peut suivre le développement du monde animé "comme on peut suivre celui d'un individu", et que ce développement est caractérisé par la multiplication, la différenciation et la croissance des êtres, tandis qu'on observe un progrès de l'activité, de la sensibilité et de l'intelligence.
Une application du concept de progrès à l'étude de la stratigraphie fut suggérée par Albert Gaudry qui introduisit la notion de "degré d'évolution" dont le succès est resté vif jusqu'à nos jours chez les spécialistes de Mammifères fossiles. Pour Gaudry, en effet, "si la doctrine de l'évolution est vraie, la détermination de l'âge des couches fossilifères deviendra un travail de raisonnement plutôt qu'un travail de mémoire" (21) car il sera ainsi possible d'abandonner les méthodes fondées sur la comparaison des listes fauniques de chaque gisement. Dorénavant, "il pourra quelquefois suffire pour déterminer l'âge d'un terrain, de considérer le degré d'évolution auquel sont parvenus les animaux dont il renferme les débris" (21). Aussi, Gaudry fut-il en mesure de proposer une échelle de 15 faunes successives de Mammifères caractéristiques du Tertiaire européen, échelle qui constitue la base de la biozonation utilisée de nos jours (22).
Dans le climat d'hostilité qui régnait en France à l'encontre de la théorie de l'évolution élaborée par Charles Darwin, Albert Gaudry, déjà en butte à l'opposition de nombreux savants français qui lui reprochaient ses convictions transformistes , resta relativement prudent sur "la question des procédés que l'Auteur du Monde a pu employer pour produire les changements dont la paléontologie nous montre le tableau", c'est-à-dire sur "ce qu'on appelle le Darwinisme" (23), préférant, sur ce point, avouer son ignorance. On peut néanmoins qualifier de non-darwinienne la pensée de Gaudry car celui-ci préférait indiscutablement l'harmonie de la nature à la lutte pour la vie. Ainsi, concluait-il, à propos de la composition de la faune de Pikermi :"il n'y avait pas concurrence vitale, tout était en harmonie, et celui qui regle aujourd'hui la disribution des êtres vivants la réglait de même dans les âges passés" (24). Il récusa ultérieurement l'idée selon laquelle "le progrès serait la résultante des combats et des souffrances du temps passé" (25). Tout au contraire, estimait-il, "l'histoire du monde animé, nous montre une évolution où tout est combiné comme dans les successives transformations d'une graine qui devient un arbre magnifique, couvent de fleurs et de fruits" (25).
Gaudry était tout particulièrement impressionné par le fait "qu'il y a eu de grandes inégalités dans le développement des êtres des temps anciens". Or, "ce sont quelquefois les êtres qui ont été les plus spécialisés et les plus parfaits qui se sont éteints le plus vite" (26). En revanche, certains types "dont la personnalité était moins accusée" ont persisté davantage. Ce sont les "formes que l'on pourrait appeler panchroniques" (27). En définitive, tous ces faits " ne confirment pas l'idée d'une lutte pour la vie, dans laquelle la victoire serait restée aux plus forts, aux mieux doués" (26). Reprenant ce thème ultérieurement, Gaudry devait encore écrire à propos des "animaux les mieux doués ou les plus féconds",dont il remarquait qu'ils étaient parfois également les plus éphémères: "Si ce qu'on a appelé la Lutte pour la vie avait été la cause principale de la destruction ou de la survivance, its auraient dû persister plus que les autres" (28).
Faute de pouvoir proposer une explication rationnelle de la composition du monde animal, Albert Gaudry croyait utile de recourir à une cause suprême. A son avis, "un plan a dominé l'histoine du développement de la vie; il y a dans la nature quelque chose de plus magnifique que la variété apparente des formes, c'est l'unité qui les relie" (29). Par la suite, il estima que les diverses explications avancées par les théoriciens de l'évolution sont tout au plus les éléments d'un ensemble infiniment complexe car: "l'évolution s'est avancée à travers les ages en souveraine que rien ne pouvait arrêter dans sa marche majestueuse. La concurrence vitale, la sélection naturelle, les influences du milieu, les migrations l'ont sans doute aidée. Mais son principe a résidé dans une région supérieure trop haute pour que nous puissions, quant à présent, le bien saisir." (30). Gaudry reprit encore cette idée dans son "Essai de Paléontologie philosophique", qui constitue son testament scientifique, et dans lequel on peut lire: "Si proche que Dieu soit de la nature, il ne se confond pas avec elle, car l'histoire du monde nous révèle une unité de plan qui se poursuit à travers tous les âges, annonçant un Organisateur immuable" (31).
Ce point de vue mérite d'être rapproché de celui d'un autre naturaliste français dont Gaudry fut par ailleurs très proche car il partageait avec lui des convictions transformistes. Il s'agit de Gaston de Saporta (1823-1896) qui, bien avant que Gaudry ait entrepris la rédaction de son "Essai de Paléontologie philosophique", prônait déjà une position à la fois plus prudente et plus scientifique face à l'inexplicable. Ainsi écrivait-il en 1879 : "Faire intervenir l'action directe d'une volonté supérieure, c'est introduire gratuitement l'inconnu et l'arbitraire dans le domaine de la science" (32). Comme on le voit, une certaine forme de rationalisme avait déjà cours il y a un siècle!
(1) F. Bourdier In C.C. Gillespie (Ed. ), Dictionary of scientific Biography, 5, p. 296.
(2) A. Gaudry (1859), Alcide d'Orbigny, ses voyages et ses travaux, Revue des Deux Mondes, (2), 19 , p. 838.
(3) A. Gaudry (1862-1867), Animaux fossiles et Géologie de l'Attique, p. 230.
(4) Ibld., p.229.
(5) F. Bourdier, (1959), Bull. Soc. géol. France, (7), 1 , p. 892-893.
(6) A. Gaudry (1866), Animaux fossiles et Géologie de l'Attique, p. 346.
(7) Cité par A. Gaudry, Ibid.,p.358.
(8) A. Gaudry (1873), Animaux fossiles du Mont Léberon, p. 91.
(9) A. Gaudry (1883), Fossiles primaires, p.27.
(10) A. Gaudry (1866), Animaux fossiles et Géologie de l'Attique, p. 366.
(11) Ibid, p.368.
(12) M.J.S. Rudwick (1976), The Meaning of fossils, rev. éd. , p. 246.
(13) A. Gaudry (1878), Mammifères tertiaires, p. 25.
(14) A. Gaudry (1890), Fossiles secondaires, p. 209
(15) Ibid., p.209.
(16) A. Gaudry (1883), Fossiles primaires, p.292
(17) A. Gaudry (1896), Essai de Paléontologie philosophique, pp. 47-48 (18) G. Laurent (1980, Revue de Synthèse, CI/99-100, p. 304
(19) A. Gaudry (1883), Fossiles primaires, p.296
(20) A. Gaudry (1890), Fossiles secondaires, p. 301
(21) A. Gaudry (1878), Mammifères tertiaires, p. 245
(22) Ibid., p.4-6.
(23) Ibid., p.257.
(24) A. Gaudry (1866), Animaux fossiles et Géologie de l'Attique, p. 337
(25) A. Gaudry (1896), Essai de Paléontologie philosophique, p. 30
(26) A. Gaudry (1883), Fossiles primaires, p.298
(27) Il est surprenant que Gaudry n'ait pas songé à utiliser les formes panchroniques comme argument favorable à la thèse d'une création continue du monde animé, par opposition à celle des créations successives.
(28) A. Gaudry (1890), Fossiles secondaires, p.295.
(29) A. Gaudry (1866), Animaux fossiles et Géologie de l'Attique, p. 346
(30) A. Gaudry (1890), Fossiles secondaires, p. 295-296
(31) A. Gaudry (1896), Essai de Paléontologie philosophique, p. 211
(32) G. de Saporta (1879), Le Monde des Plantes avant l'apparition de. l'Homme, p. 52.