Atlas des concessions du terrain houiller de la Sarre

Au cours de l'Assemblée générale ordinaire du 10 mai 1924 de l'association des anciens élèves de l'Ecole des Mines, M. Sainte-Claire Deville, directeur technique des Mines domaniales de la Sarre, prononça le discours suivant :

Publié dans le Bulletin de l'association des anciens élèves de l'Ecole des Mines (juin 1924)

M. Defline, directeur général des Mines de la Sarre, a bien voulu me confier la mission de remettre aujourd'hui, à la Bibliothèque de l'Ecole, un vénérable document que vous pouvez voir sur cette table. Ce document, c'est un atlas de 66 feuilles, avec légende, carte d'assemblage et coupes, qui résume magnifiquement plusieurs années de travail savant et acharné de trois de nos camarades du Premier Empire : « Jean-Baptiste Guillot-Duhamel », de la promotion de 1783, directeur de l'Ecole Pratique des Mines de la Sarre, à Geislautern, ingénieur en chef, puis inspecteur divisionnaire et inspecteur général des Mines, et ses deux collaborateurs « Louis-Antoine Beaunier », de la promotion de 1795, ingénieur en chef des Mines, et « Michel-François Calmelet », de la promotion 1800, également ingénieur en chef des Mines.

Puisqu'une aimable tradition ouvre aux anciens élèves de cette Ecole un hospitalier accès à la Bibliothèque, plusieurs d'entre vous auront, sans doute, le loisir de feuilleter ces cartes anciennes, d'admirer l'habileté du dessinateur, caractérisée par une finesse et une élégance du trait dont la tradition est aujourd'hui perdue.

Mais si la forme, la présentation sont admirables, le fond ne l'est pas moins, et ce sera rendre un hommage mérité à la mémoire de nos illustres camarades que de vous dire en quelques mots le but et la consistance de leur travail.

Depuis que le pays de la Sarre, conquis par les armées de la Révolution, était passé des mains de ses anciens souverains, les princes de Sarrebruck Nassau, au pouvoir de la France, le régime d'exploitation des Mines de la région avait fatalement été flottant. En l'an V, c'est-à-dire plus d'un an après que la paix signée avec la Prusse eût assuré à la France la possession de la rive gauche du Rhin, et eût permis de mettre un peu d'ordre dans l'administration de ces pays troublés par la guerre, — ils avaient vu pendant cinq ans le flux et le reflux des armées combattantes, — on alla au plus court, au plus vite, et le Gouvernement du Directoire afferma, par bail signé le 5 Thermidor an V, l'exploitation des houillères de Sarrebruck-Nassau et du Comité de la Leyen, à une compagnie privée, dite Compagnie Equer. Le bail était fait pour neuf ans et courait du 1er Messidor an V.

En 1807, il était donc expiré et le ministre de l'Intérieur, Montalivet, donne l'ordre à l'Administration des Domaines de reprendre les houillères en régie provisoire à partir du 1er janvier 1808, jusqu'à ce qu'un régime d'exploitation par concessions pût être établi.

Cette régie provisoire commença à fonctionner effectivement le 9 janvier 1808 ; son histoire serait intéressante à retracer, grâce à des documents d'archives que j'ai pu récemment dépouiller, mais elle nous entraînerait trop loin.

Le 13 septembre 1808, un décret impérial avait ordonné, pour passer du régime provisoire au régime définitif, le partage du bassin en soixante concessions.

On était alors en pleine préparation de la loi qui, promulguée le 21 avril 1810, a été depuis la charte de l'industrie minière française. Ceux d'entre vous qui ont entendu ici même les leçons de législation des mines de notre vénéré maître, M. l'inspecteur général Aguillon, savent quelle part personnelle l'Empereur prit à l'élaboration en Conseil d'Etat de ce texte fondamental. Le projet prévoyait des concessions perpétuelles ; le Souverain entendait qu'on fût, dès la promulgation de la loi, en mesure de les donner dans ce bassin de la Sarre dont la richesse était incontestable.

Mais pour pouvoir les donner, ces concessions, pour les répartir d'une manière à peu près équitable et rationnelle entre les demandeurs innombrables et impatients, il fallait inventorier le gisement, cataloguer les veines, faire en un mot ce que nous appelons aujourd'hui la prospection. Il fallait ensuite examiner la délimitation possible des concessions, rechercher les droits acquis pour les sauvegarder, examiner les besoins spéciaux des diverses industries, forges, verreries, faïenceries qui s'établissaient en grand nombre. Travail long, difficile et délicat que de reconnaître et allotir ainsi un grand bassin houiller entre les intérêts et les convoitises des uns et des autres, tout en sauvegardant l'intérêt général !

Cette besogne de longue haleine fut confiée à l'ingénieur en chef Guillot-Duhamel, assisté des deux ingénieurs Beaunier et Calmelet.

En moins de deux ans, le travail fut achevé et produit sous la forme d'un atlas de cartes à l'échelle de 1 pour 5.000, où figure la topographie superficielle, avec une exactitude que nous pouvons encore vérifier et admirer aujourd'hui. Y sont reportés de plus tous les indices d'anciennes exploitations, tous les affleurements connus ou découverts par les travaux de prospections, toutes les données de topographie souterraine fournies par les exploitations en activité.

Songez, Messieurs, à l'étendue du bassin, aux difficultés de communication d'une région où, nous le voyons par l'atlas lui-même ; le réseau routier était encore peu développé, coupé par de profondes dépressions aux flancs escarpés et recouverts d'immenses forêts. C'est sur ce terrain ingrat, mais pittoresque, qu'opérèrent nos vénérés camarades.

L'exactitude et la perfection de leurs déterminations ont fait notre admiration le premier jour où nous avons eu à Sarrebruck l'émotion de feuilleter leur œuvre.

On peut dire que Duhamel, Beaunier et Calmelet ont fait l'inventaire complet des richesses alors connues du bassin et que depuis eux rien d'essentiel, en somme, n'a été trouvé par leurs successeurs. Sans doute l'exploitation s'est approfondie, la houille sort actuellement de nos puits, qui l'extraient de plusieurs centaines de mètres et, sauf de très rares exceptions, nous ne connaissons plus le pittoresque de la galerie dont la bouche noire s'ouvre au flanc des coteaux boisés. Mais il serait téméraire de dire que nous connaissons d'autres veines que celles inventoriées par Beaunier et Calmelet. Je ne vous en donnerai qu'une preuve : le numérotage des couches que nos camarades ont inscrit sur leurs coupes de la montagne de Dudweiller est celui qui nous sert encore pour les veines du riche faisceau des houilles grasses, et la grande veine de 4 mètres, dont les feux souterrains tiédissent aujourd'hui comme autrefois les flancs boisés de la « Montagne Brûlante ». s'appelle en 1924, comme en 1810, la veine n° 13.

Quelle que soit cependant la valeur technique et administrative de l'œuvre, elle ne présenterait peut-être aujourd'hui qu'un intérêt rétrospectif, éprouvé par ceux seuls qui sont curieux des faits du passé. Et si aujourd'hui nous attachons à sa remise à cette Ecole une certaine solennité, c'est parce qu'elle eut, après son élaboration paisible, une destinée tragique ; parce que des Français, aux heures critiques, se sont dévoués pour elle.

Avant ces heures de tristesse, l'atlas de Duhamel, Beaunier et Calmelet vécut cependant une heure de gloire. Le 11 mai 1812 — il y aura demain exactement 112 ans, — Messieurs, Napoléon passait à Sarrebruck, se rendant à Dresde. Il s'arrêta et, dans une chambre de l'Hôtel du Rhin, se fit rendre compte des travaux des Mines de la Sarre et de la situation de la Régie.

J'ai des raisons de croire, d'après certains documents de nos archives, que la séance fut orageuse, et que le grand homme ne fut pas positivement satisfait des résultats financiers de la Régie. Il avait, je crois, tort ; mais la question n'est pas là, et je voulais simplement vous faire remarquer ce hasard de la destinée qui nous fait déposer aujourd'hui cette œuvre française dans l'établissement français le mieux désigné pour en assurer la conservation, à l'anniversaire du jour où il fut touché par les mains impériales qui conduisaient alors les destinées de l'Europe.

Napoléon repassa pour la dernière fois à Sarrebruck le 6 novembre 1813. Mais c'était, cette fois, après le désastre de Leipzig, peu de mois avant le dernier effort de la Campagne de France. La paix de 1814 laissa encore Sarrebruck et Sarrelouis à la France. Mais viennent les Cent Jours ; l'aigle impériale, qui « avait volé victorieusement de clocher en clocher jusqu'aux tours de Notre-Dame », est définitivement abattue à Watterloo. En juillet 1815, les Bavarois et les Russes, bientôt remplacés par les Prussiens, couvrent le pays de leurs troupes. Beaunier, successeur de Duhamel à la direction de l'Ecole de Geislautern, est obligé de se réfugier à Metz. Duhamel lui-même est à Paris.... Calmelet n'est plus là... Que vont devenir l'atlas et ses annexes, ces précieux monuments du travail français ?

Un jeune ingénieur, Théodore de Gargan, de la promotion de 1810, élève de Duhamel et de Beaunier, collaborateur peut-être aussi de ces maîtres aimés, ne veut pas que notre travail profite à l'ennemi, à cet ennemi qui affiche ouvertement ses intentions d'arrondir la frontière de 1814, et d'annexer aux Pays rhénans devenus prussiens ce riche sol de la Sarre. Gargan ne veut pas avoir travaillé pour le roi de Prusse !

Gargan, en pleine occupation militaire, risque sa liberté et sa vie ; il enlève de l'Ecole de Geislautern l'atlas et les registres qui l'accompagnent, il les cache chez lui... en juillet 1815... Mais les mois passent, les diplomates assemblés au second Congrès de Vienne accordent à la Prusse l'objet de ses convoitises, le bassin de la Sarre.

Gargan va être obligé de quitter le pays, de rentrer sur le sol resté français (où il fera une belle carrière industrielle au service de M. François de Wendel).

Comment partir avec ces documents, sans risque d'être arrêté, fouillé, peut-être fusillé ? Il s'adresse à un autre Français — qui sur ce territoire de Sarrelouis a fortement enraciné sa descendance française — et c'est à Nicolas Villeroy, fondateur-propriétaire des faïenceries de Vaudrevange, qu'il confie, en novembre 1815, son précieux dépôt. Je ne sais dans quelle cachette de la vieille maison familiale qui subsiste encore, en face de la faïencerie, furent enfermés les documents. Mais ils ne pouvaient être plus en sûreté que dans ce petit pays qui pendant tout le XIXe siècle, et encore actuellement, a été désigné comme le « Franzosen-nest an der Saar », « le nid français sur la Sarre ».

Il croit d'ailleurs l'atlas sauvé, il espère qu'un moment une occasion viendra où il pourra rapatrier l'œuvre de ses maîtres. Mais l'existence de ce travail fondamental pour l'exploitation du bassin était connue de bien des gens et plusieurs documents tombés entre les mains de l'ennemi y font allusion. Que le Königlicher Bergrat Sello, nommé à la Direction des houillères devenues houillères royales prussiennes, ait, en technicien avisé, passionnément désiré tenir entre ses mains l'œuvre de Duhamel, Beaunier et Calmelet, c'est fort naturel, et on comprend qu'il ait fait insister pour que l'atlas fût livré par le Gouvernement de la Restauration. Sello, à qui on doit rendre cet hommage qu'il a, pendant quarante et un ans de direction ininterrompue, su remarquablement développer les Mines de la Sarre, à cette époque de prodigieuse transformation industrielle de la première moitié du XIXe siècle, Sello, s'il revenait, nous dirait, j'en suis sûr, en quelle estime il a tenu le savant travail de ses prédécesseurs et quelles facilités il en a tirées pour l'accomplissement de sa propre tâche.

Le Gouvernement prussien insista donc aurès du Gouvernement de Louis XVIII et, après un certain délai, finit par obtenir gain de cause. Gargan reçut l'ordre d'aller reprendre l'atlas dans sa cachette. Avec quelle tristesse le jeune ingénieur dut accomplir cette mission, qui rendait vaines toute l'audace et toute l'ingéniosité qu'il avait déployées, vous le devinez. Et ce ne fut certes pas un moindre crève-cœur pour Nicolas Villeroy, ce bon Français resté aux terres devenues prussiennes, lorsqu'il se dessaisit du trésor qu'il fallait livrer à l'ennemi.

Le reçu, daté du 30 juillet 1817, donné par l'envoyé du Gouvernement prussien, a été retrouvé aux Archives Nationales par M. Fernand Engerand, député du Calvados. M. Engerand a écrit pendant la guerre un beau livre intitulé : Les frontières lorraines et la Force allemande, dans lequel il a exposé avec beaucoup de clarté l'histoire des Mines de la Sarre sous la domination française, et je lui ai emprunté bien des détails. Grâce à cette découverte aux Archives d'un document oublié, l'attention a été attirée sur l'atlas des Concessions du terrain houiller de la Sarre. Disparu de France, emporté à Sarrebruck — les feuilles portent le cachet du « Bergamt-Saarbrucken » — puis transféré à Berlin, l'atlas de Duhamel, Beaunier et Calmelet était devenu ignoré en France. A M. Engerand revient l'honneur d'en avoir à nouveau signalé l'existence, à M. Engerand également revient l'honneur d'avoir provoqué les démarches nécessaires pour qu'un beau travail français fût restitué à la France, devenue a nouveau propriétaire des Mines de la Sarre. Permettez-moi d'exprimer ici tous les remerciements que nous lui devons à cet égard.

Et c'est ainsi qu'au début de 1922, nous reçûmes à Sarrebruck un carton scellé du cachet de l'Ambassade de France à Berlin contenant les feuilles que j'ai l'honneur d'apporter ici aujourd'hui

Messieurs, il a paru à M. le directeur général Defline que la garde du beau travail de Guillot-Duhamel, Beaunier et Calmelet devait désormais être confiée à l'établissement dont ils ont reçu le fructueux enseignement.

Le nom de Duhamel est en effet un des plus beaux dont puisse se glorifier notre Ecole.

Jean-Pierre-François Guillot-Duhamel, père de Jean-Baptiste, avait été un des premiers inspecteurs royaux des Mines sous Louis XVI ; il peut compter parmi les fondateurs de l'Ecole : il fut le premier professeur d'exploitation des Mines et de minéralogie. Et le premier élève de la première de nos promotions (1783) fut son fils Jean-Baptiste. Le vénéré Jean-Pierre-François continua longtemps ses leçons dont les manuscrits existent encore à la bibliothèque ; il fut parfois suppléé par son fils Jean-Baptiste qui eut lui-même la joie de voir entrer à l'Ecole en 1819 son propre fils Joseph-Auguste Guillot-Duhamel, mort en 1851, ingénieur en chef des Mines. Une belle dynastie !

Le nom de Beaunier, collaborateur et successeur de Duhamel à Geislautern, doit rester également dans la mémoire des ingénieurs, à un autre titre : celui de fondateur de l'Ecole des Mines de Saint-Etienne, qu'il a dès le début orientée vers une brillante destinée.

Quant à Calmelet, une fin prématurée — né en 1782, il mourut en 1817, âgé seulement de 35 ans — l'a empêché d'atteindre les brillantes destinées de carrière pour lesquelles il était désigné.

De santé précaire, il avait usé ses faibles forces à accomplir plus que sa lourde tâche. Chargé d'un immense arrondissement minéralogique, comprenant les départements du Rhin-et-Moselle, de la Sarre, du Mont-Tonnerre, du Bas-Rhin, de la Moselle et de la Meurthe, il s'y était dépensé outre mesure et avait contracté une maladie de poitrine dont un séjour en Italie ne put venir à bout.

Messieurs, les anciens élèves de l'Ecole que forma les Duhamel, les Beaunier, les Calmelet ne sont pas les seuls à se glorifier de ces illustres prédécesseurs, il y a aussi tous les ingénieurs français actuellement à la besogne dans la Sarre, où ils sont au service de la France. Et c'est pour les associer tous au geste que nous faisons aujourd'hui que deux de nos ingénieurs en chef, MM. Riollot et Albert Dubois, sont venus représenter, l'un le Groupe sarrois des Anciens Elèves de l'Ecole des Mines de Saint-Etienne, l'autre le Groupe des Anciens Elèves de l'Ecole Centrale. Permettez-moi de les remercier d'avoir bien voulu, par leur présence, attester ici avec nous que les ingénieurs des Mines françaises forment une grande famille et que leur corporation veut une grande église et non des petites chapelles pour honorer ses gloires.

Et maintenant, pour terminer, je m'adresse à mon cher ami Villeroy et je lui dis :

« Nicolas Villeroy, votre trisaïeul, le trisaïeul de vos cousins Urbain et Gérard Fabvier, fut un bon Français qui fit souche de bons Français. Il eut un jour, en 1817, le chagrin d'avoir à livrer le dépôt qui lui avait été confié par le brave et généreux Gargan, d'avoir à le livrer pour le faire passer entre les mains de l'ennemi. Prenez-le donc aujourd'hui à votre tour, touchez ces feuilles qui furent maniées par nos grands ingénieurs, par l'Empereur lui-même, par Nicolas Villeroy, remettez-les ensuite vous-même entre les mains de M. le directeur Chesneau.

« Votre geste a annulé celui que fit votre ancêtre en 1817 et si nos morts nous voient, Nicolas Villeroy murmurera dans sa tombe de Vaudrevange : « Mon fils, je suis heureux. »

Au nom de M. le Directeur Général des Mines de la Sarre, c'est donc M. Emmanuel Villeroy de Galhau que j'invite à remettre à M. le Directeur de l'Ecole des Mines, en présence de MM. Guelaud et David, descendants directs de Jean-Baptiste Guillot-Duhamel, l'Atlas des Concessions du Terrain Houiller de la Sarre, exécuté à Sarrebruck en l'an 1810 par les ingénieurs Beaunier et Calmelet.

Lorsque les applaudissements se sont éteints, M. Sainte-Claire Deville passe à M. Villeroy, qui le remet a M. Chesneau, le précieux album des Mines de la Sarre, que les Allemands viennent de rendre en exécution du Traité de Versailles. Les paroles émues dont ils accompagnent cette remise soulèvent d'enthousiastes acclamations.

M. Chesneau, directeur de l'Ecole, en recevant avec émotion le précieux album, vraie relique nationale, remercie MM. Villeroy et Sainte-Claire Deville en termes élevés, et il donne lecture de la lettre de M. Defline, qui authentifie le document.

Paris, le 21 juillet 1924.


Extrait de l'Atlas de Beaunier, page 21
Cliquer pour agrandir

L'original est actuellement en consultation à la Bibliothèque de l'Ecole des mines de Paris.
(C) Crédit Photographique Pascal DISDIER / CNRS Alsace-MISHA

Cet apport photographique a été rendu possible grâce à Mme Marie-Noelle Maisonneuve.


Extrait de l'Atlas de Beaunier, page 37
Cliquer pour agrandir

L'original est actuellement en consultation à la Bibliothèque de l'Ecole des mines de Paris.
(C) Crédit Photographique Pascal DISDIER / CNRS Alsace-MISHA


Extrait de l'Atlas de Beaunier, page 46
Cliquer pour agrandir

L'original est actuellement en consultation à la Bibliothèque de l'Ecole des mines de Paris.
(C) Crédit Photographique Pascal DISDIER / CNRS Alsace-MISHA

Voir aussi : les planches de la Sarre en ligne sur le site misha.fr

Liens de parenté entre Nicolas Villeroy et Emmanuel Villeroy de Galhau :
D'après geneanet.org et d'autres sources :

Nicolas VILLEROY (1759-1843) x Thérèse BOCKING (1764-1842)
dont Charles-Ambroise VILLEROY (1789-1843) x Georgette-Elisabeth de RENAULD (1797-1884)
dont Gaspard-Alfred VILLEROY (1818) x Amélie LE MASSON (1821-1891)
dont Ernest VILLEROY (1843-1908) x Gabrielle ONOFRIO
dont Emmanuel Jean-Pierre-Paul VILLEROY de GALHAU (1878-1932) x Elisabeth MATHIEU de VIENNE (1882-1955)
dont Henri VILLEROY de GALHAU (1904-1981) x Jehanne BAZIN de JESSEY
dont Claude VILLEROY de GALHAU (1931) x Odile de la LANDE de CALAN
dont François VILLEROY de GALHAU (1959 ; X 1978) x Florence GILBERT de VAUTIBAULT
dont Grégoire VILLEROY de GALHAU (1983 ; X 2003)

François VILLEROY de GALHAU (X 1978, inspecteur général des finances, directeur général des impôts, puis membre du comité exécutif de BNP Paribas, puis gouverneur de la Banque de France) est donc un descendant (bien éloigné) de Nicolas VILLEROY, l'industriel qui cacha l'Atlas de la Sarre , ainsi que de Emmanuel VILLEROY de GALHAU, qui remit symboliquement l'Atlas à Gabriel CHESNEAU le 10 mai 1924.