Pierre Léon René SAINT-GUILHEM (1911-1987)


Pierre SAINT-GUILHEM, élève de l'Ecole des mines de Paris

Ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1930), et de l'Ecole des mines de Paris (entré en 1933 et sorti en 1935 classé 3 sur 5 élèves du corps). Corps des mines.

Professeur d'électrotechnique et de thermodynamique à l'École des mines de Saint-Étienne en 1936, après la guerre il est titulaire de la chaire d'analyse mathématique.
Répétiteur d'analyse et maître de conférence d'analyse mathématique à l'École polytechnique (1942-1976), ses travaux les plus importants se situent dans le domaine de l'analyse dimensionnelle.
Adjoint au directeur de l'École des mines de Paris de 1945 à 1947, il occupe un peu plus tard la direction du Centre d'études et de recherches des Charbonnages (CERCHAR). Spécialiste des problèmes de préparation mécanique, il met son expérience au service des phosphatiers et prend la direction du Centre d'études et de recherches des phosphates (CERPHOS). Secrétaire général de l'Institut mondial des phosphates.

Un fils de Pierre Léon René SAINT-GUILHEM, Christian Charles Louis SAINT-GUILHEM (né en 1937) a intégré la promotion 1956 de Polytechnique et le corps des mines.


Extrait de la Revue humoristique des élèves de l'Ecole des mines de Saint-Etienne, promotion 1939-1943 :

Air : Une charade.
Et voici une devinette
Bien mal faite,
C'est certain.
La répons' sera vite prête,
Trouvez-la, écoutez bien.
Mon premier, c'est de la physique,
Où l'on n'a jamais rien compris ;
Mon second, thermodynamique,
Laisse tous les marteaux surpris ;
Mon troisième est de l'analyse,
Où chacun se casse le nez ;
Et mon tout, sans qu'on vous le dise,
Vous l'avez déjà deviné.
Ah vraiment c'est une charade,
Pour laquelle on ne cherche pas.
Si pourtant vous restez en rade,
Ne donnez pas la langue au chat.
Pour que vous l'ayez bien en tête
Je la répète, écoutez-la :
Mon premier, c'est un tas de feuilles ;
Mon second, un ton nasillard ;
Mon troisième, les mots qu!on recueille
Comme on peut, souvent au hasard ;
Tout cela tient pourtant de la place.
Mais vite on passe, on n'comprend rien.
Cette fois, je le vois, vous l'avez deviné,
Mon tout, c'est Saint-Guilhem.