Jean Maurel (1921-2014)

Décédé le 23 janvier 2014. Cérémonie à l'Eglise Saint-Gervais sur Mare. Enterré au cimetière Saint-Barthelemy. Epoux de Hélène. Père de Claire (épouse de Bernard Daltroff) et de Jean Alain (époux de Odette).

Ancien élève de l'Ecole des mines de Saint-Etienne (promotion 1941). Ingénieur civil des mines.


Hommage au disparu,
par Norbert Bonneau (Promotion 1941 de l'Ecole des mines de Saint-Etienne)

Publié dans MINES Revue des Ingénieurs, Mars/Avril 2014 N° 472.

Notre première rencontre date de 1942, à l'École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Étienne où tu avais intégré après de brillantes études en «prépa» et où tu avais frôlé l'admission à l'École Polytechnique. Nous avons très vite sympathisé.

Après trois ans d'études où tu t'engages dans la Résistance et où tu manques d'être arrêté par la Gestapo, tu rentres comme ingénieur du fond aux Houillères des Cévennes à la Grand Combe où j'étais déjà embauché. Là, pendant 11 ans nous avons travaillé l'un près de l'autre. De surcroît, nos familles habitaient dans des logements voisins, s'entraidaient et se soutenaient dans les moments plus difficiles. De tout cela est née une grande amitié.

Elle s'est poursuivie et même approfondie jusqu'à ce jour. Pendant cette période, jeune ingénieur brillant, appelé à un bel avenir tu avais déjà eu plusieurs promotions. Tu as aussi été remarqué par quelques dirigeants extérieurs à la mine, aussi en 1956, tu te laisses séduire par le privé et tu quittes la mine.

De 1956 à 1974, tu diriges la SERCOM, une société de vente de matériel lourd pour mine et travaux publics.

Parallèlement, de 1960 à 1973, tu occupes les fonctions de Directeur général de la SIMA, société de chaudronnerie occupant 800 personnes et ayant comme gros client les Houillères du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais.

De 1974 à 1978, tu es Directeur commercial à la Société d'Hydrocarbures de Saint-Denis.

Au-delà et jusqu'à ta retraite, comme tu as laissé un excellent souvenir à la mine, tu as retrouvé les Houillères de Bassin de Centre et du Midi.

À partir de 1982, avec Hélène ton épouse, tu partages ta vie de retraité entre ton domicile à Puteaux, ta maison de campagne à Cours où tu es né, et un appartement au bord de la mer à Carnon, dont je suis le deuxième co-propriétaire.

Ma chère Hélène, au nom des camarades de notre promotion et des Anciens Élèves de l'École des Mines de Saint-Étienne, je te présente à toi, à tes enfants Jean-Alain et Claire et à tes petits enfants, nos plus amicales condoléances.

Norbert Bonneau (E41)