Emile Constant GÉRARDS (1859-1929)

Né le 22 Février 1859 à Paris. Fils de Pierre Nicolas Gérards et de Félicité Gouyon. Marié en 1899 à Anne Marguerite Alexandrine Guichard, puis en 1908 à Jeanne Marie Georgette Grosstéphan.

Il a fait une très longue carrière à l'Inspection générale des carrières de Paris (IGC) :

Il est finalement nommé Ingénieur Honoraire des Travaux Publics de la Ville de Paris

A partir de 1899, il collabore avec Paul VIVIEN (1858-1931), avocat et journaliste, président du syndicat de la presse coloniale à partir de 1886. Gérards est membre du syndicat de la Presse coloniale à partir de 1899, secrétaire du bureau en 1910. En outre, il a participé à différentes expositions coloniales à partir de 1900, particulièrement de 1910 à 1914.

Il meurt à 70 ans le 15 Avril 1929.

Distinctions :



Graffiti laissé par Emile Gérards dans les catacombes, en 1874, alors qu'il avait 15 ans (avenue du Général Leclerc, près de la porte d'Orléans)

Oeuvres de Emile Gérards

Sa principale publication est Paris souterrain (1908). Voir le site web de la BNF

Citation de Gilles THOMAS :
Quelques-uns parmi les cataphiles à l'esprit le plus ouvert connaissent les innombrables graffitis dus en 1874 à Emile Gérards, auteur entre autres du fameux Paris souterrain (paru chez Garnier frères en 1908, précédé d'ailleurs par Les Catacombes de Paris chez Chamuel en 1892). À cette époque, il avait alors 15 ans et venait d'entrer à l'Inspection des carrières, ayant pris ses fonctions le 1er août de cette année-là. On peut parfaitement expliquer son comportement obsessionnel qui de nos jours serait l'équivalent de la monomanie des taggers : écrire à de multiples reprises son nom de reconnaissance adopté, ici en l'occurrence EDEG. Faisant l'hypothèse que c'est lors de sa première descente, donc sa première visite des sous-sols de Paris, qu'il parcourut le boulevard Arago (qui serait alors également l'une des toutes premières galeries qu'il emprunta), il y écrivit son nom ad nauseam sur chacun des piliers. Cette découverte des sous-sols l'accaparera d'ailleurs tant qu'il en écrira les ouvrages sus-nommés, et lorsqu'il fera valoir ses droits à la retraite il sera alors nommé Ingénieur honoraire des Travaux Publics de la Ville, une carrière remarquable s'il en fut car à l'âge de 18 ans il n'était encore que Piqueur stagiaire.