Ernest-Emile DORMOY (1829-1891)

Ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1849, entré classé 4 et sorti classé 7 sur 99 élèves) et de l'Ecole des mines de Paris. Corps des mines. A Polytechnique, il fut boursier deux années de suite.


Né à Paris, le 9 décembre 1829.
Fils de Edme Louis Dormoy, officier qui finira colonel (1786-1843), et de Pauline Julie Puyramaure (1800-1884). Deux frères, l'un, Henri-Louis (1828-1900) est X 1847 et ingénieur des ponts et chaussées, l'autre Edmond Jules Emile (1825-1855) lieutenant des zouaves. Une soeur : Marie Pauline (née en 1836), épouse en 1863 le poète dramaturge et académicien François Ponsard (1814-1867).

Décédé, avec le grade d'ingénieur en chef de 2ème classe, le 22 juillet 1891 à Paris (14 rue de Clichy).

Dormoy fut un brillant géologue, ainsi que le montrent ses travaux publiés entre 1861 et 1872, lorsqu'il était dans le service des mines du Nord-Pas de Calais. Il fut aussi ingénieur-conseil des Mines de Houille de Kviboul (Géorgie).

En 1872, il demande une première fois une mise en disponibilité pour entrer dans le secteur des Assurances, qui lui est refusée par l'Administration. Il pantoufle néanmoins peu après dans l'assurance, sans se brouiller avec son corps d'origine. Il y mène une brillante carrière si on en croit les mémoires de Charles de Freycinet. Il dirige la Compagnie d'assurances le Soleil-Vie.

Il publie notamment :

  • Théorie mathématique des jeux de hasard (1872-1873)
  • Théorie des assurances sur la vie (1878)
  • un papier dans le Journal des actuaires (t. IX, p. 64, 1880).
  • Le Balta, langage international conventionnel, 1887, 1893

    Il participe également au Comité d'Organisation du colloque International de la Paix, lors de l'exposition universelle de 1889. Il est vraisemblable que cette activité soit liée à ses travaux de recherche d'une langue universelle.

    Voir aussi : une étude de Pierre Driout