Pierre Henri Augustin Maurice DIDAY (1809-)

Ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1828, sorti 14ème sur 122 élèves), et de l'Ecole des Mines (entré le 15/9/1830 classé 7ème sur 7 élèves, sorti le 1/10/1834). Corps des mines.

Fils de Pierre Maurice DIDAY, Directeur des contributions indirectes, et de Marie Caroline Ernestine LETOURNEAU.

Né à Grenoble le 25/7/1809. Il est décrit dans le registre matricule de Polytechnique comme : Cheveux chatain blond - Front couvert - Nez aquilin - Yeux chatains - Bouche moyenne - Menton rond - Visage ovale - Taille 161.

D'après Les ingénieurs des mines du XIXème siècle, de André Thépot :

En août 1837, les ingénieurs des mines Diday et Villeneuve quittèrent leur résidence de Marseille pour éviter le choléra et se réfugièrent à Grenoble. Ils furent l'objet d'un blâme du directeur général des mines. Seul Villeneuve, qui avait déja perdu la moitié de sa famille dans le choléra de 1835, bénéficia de circonstances atténuantes.

Diday fut chargé, de 1848 à 1852, de la direction du séquestre de la ligne de chemin de fer Marseille-Avignon. Ses brillants états de service lui valurent de devenir en 1852 Directeur général de l'exploitation des Chemins de Fer de Lombardie, d'abord avec l'assentiment officiel des pouvoirs publics français, puis employé à partir de 1866 par cette société à capitaux français dont le siège était à Paris.

Diday asura à partir de 1851 la surveillance des établissements de la Compagnie des Fonderies et Forges d'Alais, pour le compte du gérant, M. Drouillard. C'est à ce titre qu'il fit intervenir Combes comme ingénieur-conseil auprès de cette compagnie en 1855.

Il termine sa carrière comme Inspecteur général des mines, chef du service du chemin de fer du Nord.