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La lettre des

n° 88
Mars 2020


http://www.annales.org/

 

«Se défier du ton d'assurance qu'il est si facile de prendre et si dangereux d'écouter»

Charles Coquebert, Journal des mines n°1, Vendémiaire An III (septembre 1794)


 Table-ronde du Jeudi 26 mars 2020 à 18 heures  : « Les fréquences, gestion d’une ressource-clé »

A l’occasion de la sortie du prochain numéro de Enjeux numériques, la rédaction des Annales des Mines est heureuse de vous convier à une table-ronde organisée à l’Ecole des Mines de Paris, le jeudi 26 mars à 18h.
Inscription sur https://www.galileo.finances.gouv.fr/index.php/469578
Programme et informations pratiques


 Nos dernieres parutions
Série Enjeux numériques n° 9 - Mars 2020  

Série Enjeux numériques n° 9 - Mars 2020
« Les fréquences, gestion d’une ressource-clé » 

Coordonné par François RANCY


Les fréquences radioélectriques sont invisibles et pourtant, elles orchestrent aujourd’hui une grande partie du monde visible. Notre quotidien, en effet, se conjugue désormais sans fil : télécommandes, téléphones, satellites, radars tissent autour de nous d’imperceptibles correspondances qui nous procurent des pouvoirs jadis réservés aux héros ou aux dieux : action à distance, ubiquité, prescience du temps qu’il fera, vision dans l’obscurité, accès illimité et instantané à la connaissance…

En quelques décennies, les hommes ont découvert, puis bientôt appris à maîtriser cette étrange ressource naturelle que constitue le spectre radioélectrique. Si la découverte du Nouveau Monde a bouleversé l’Histoire depuis la fin du XVe siècle, l’on découvrira sans doute que c’est l’exploration d’une autre terra incognita, dont les hectares se comptent en hertz, qui aura imprimé sa marque sur nos destins depuis le début du XXe siècle. TSF, discours radiophoniques, radars, Mondovision, satellites, GPS puis téléphones mobiles ont, depuis plus d’un siècle, imposé leur rythme effréné à une humanité tantôt émerveillée, tantôt déroutée. À mesure que les ingénieurs parvenaient à domestiquer de nouvelles bandes de fréquences, dont les noms ésotériques conservent encore aujourd’hui leur part de mystère (bande Ku, bande X, bande Ka…), cette ressource, pourtant limitée, a sans cesse offert de nouvelles possibilités. La rapidité avec laquelle ces évolutions se sont succédé n’a pas manqué de susciter quelques inquiétudes : pour certains, la magie radioélectrique est ainsi parfois soupçonnée d’être une magie noire… Et, pourtant, ces technologies n’ont jamais été aussi bien maîtrisées qu’en ce début de XXIe siècle.

Lire la suite de l'avant-propos de Gilles BREGANT,
Directeur général de l’Agence nationale des Fréquences (ANFR)


Le spectre des fréquences radioélectriques constitue la ressource rare qui sous-tend la plupart des applications dont nos sociétés sont devenues largement dépendantes en quelques décennies : du GSM à la 5G, du Wi-Fi au Bluetooth, de la radio FM ou DAB à la TNT et à la télévision par satellite, du GPS à l’imagerie spatiale. Le spectre nourrit également nombre d’autres activités essentielles, telles que les transports aériens, fluviaux ou maritimes, la défense et la sécurité des populations, la recherche scientifique et spatiale, la météorologie, l’observation du climat et des ressources de la Terre.

Aujourd’hui, cinq milliards de personnes disposent d’au moins un abonnement mobile, dont trois milliards pour le large-bande. Six milliards de récepteurs de radionavigation par satellite permettent de se localiser à tout instant et en tout point du globe, près de deux milliards de personnes disposent de la TNT et plus d’un milliard d’un récepteur de télévision par satellite. Tout cela dans des bandes de fréquences harmonisées mondialement, organisées et protégées depuis des décennies, au fur et à mesure que les technologies sous-jacentes ont émergé.

Lire la suite de l'introduction : Le spectre des fréquences, une ressource à urbaniser et à mettre en valeur  de François RANCY

 

Gérer & Comprendre n° 139 - Mars 2020

Série Gérer & Comprendre
n° 139 - Mars 2020 avec notamment :


  Nos precedentes parutions

Série Réalités Industrielles - Février 2020 - L'assurance aujourd'hui

Série Réalités Industrielles - Février 2020
« L'assurance aujourd'hui »

Coordonné par Pierre-Charles PRADIER


En fixant le prix des risques, en investissant l’épargne considérable dont elle est responsable, l’industrie de l’assurance joue un rôle de premier plan dans l’orientation des décisions économiques, et partant, dans l’orientation de l’économie mondiale. Pourtant, l’assurance ne nous est souvent connue que par des expériences microscopiques. Du certificat d’assurance de responsabilité civile que nos parents nous confiaient pour la directrice de l’école à la souscription d’un contrat automobile ou habitation qui marque l’émancipation, il semblerait que les étapes importantes de notre existence soient jalonnées de contrats symbolisant des passages, en attendant le dernier que l’on prépare avec l’assurance vie. Mais cette familiarité trompeuse nous dissimule tout à la fois la diversité des produits d’assurance, la complexité de l’activité, et souvent, sa nature même, puisqu’elle est non seulement aléatoire, mais encore appliquée à des risques, dont la réalisation est rare (comme l’indique la devise du Lloyd’s de Londres : “The contribution of the many to the misfortune of the few”). Nombreux sont donc ceux qui ne connaîtront jamais de l’assurance qu’un point de contact – agent, courtier, opérateur téléphonique ou site Internet –, des certificats et des factures. Et ils devraient s’en féliciter, car même si l’assurance indemnise, ce serait un paradoxe de souhaiter la réalisation des risques contre lesquels on s’assure!

Le caractère aléatoire des risques couverts par l’assurance éclate la perception qu’en ont ceux qui y sont exposés : c’est pour cela que les points de vue individuels ne permettent pas de restituer la véritable nature du risque, ni de l’assurance. Son principe même, qui est la mutualisation des risques, opère un effet de composition  qui fait de l’assurance une institution dont on ne peut prendre la mesure qu’à l’échelle de la société : on pourrait même penser qu’elle constitue l’échelle de la société. On trouve sa trace dans toutes les formes d’organisation humaine, des premiers textes écrits à la société assurantielle dont François Ewald a décrit le développement, et qui nous vaut d’endosser en naissant un contrat social s’écrivant désormais sous forme de contrat d’assurance multirisques.

Lire la suite de l'introduction Pierre-Charles PRADIER,
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, LabEx ReFi


La Gazette de la Société et des Techniques - n° 105 – Janv ier 2020 - Entreprises « libérées » : comment renforcer l’autonomie et la participation des collaborateurs

La Gazette de la Société et des Techniques
n° 105 - Janvier 2020
Entreprises « libérées » : comment renforcer l’autonomie et la participation des collaborateurs
Anne-Sophie DUBEY, Thierry WEIL et Marie-Laure CAHIER,
MINES ParisTech – PSL, Chaire Futurs de l’industrie et du travail

Qu’elles se réfèrent ou non au modèle en vogue de « l’entreprise libérée », de nombreuses organisations veulent favoriser l’autonomie de leurs salariés. L’exigence d’agilité et de réactivité, la bataille pour les talents, les attentes des jeunes générations… tout milite pour un effacement du taylorisme, qui sépare ceux qui conçoivent et prescrivent le travail de ceux qui le réalisent. Cependant, les bonnes intentions de dirigeants éclairés, prêts à lâcher prise et à faire confiance à leurs salariés, ne suffisent pas à mettre en place des organisations efficaces dans lesquelles l’engagement des salariés les conduira à se dépasser. Une mise en œuvre maladroite peut créer des situations anxiogènes, lorsque les objectifs sont contradictoires ou lorsque les salariés se trouvent investis d’une responsabilité sans avoir les ressources nécessaires pour y faire face. Des incohérences peuvent même conduire à des organisations hypocrites ou maltraitantes. Pour en avoir le cœur net, nous avons mené une enquête approfondie dans une dizaine d’organisations très diverses(1). Nous analysons la multiplicité des pratiques et identifions quelques points de vigilance pour les dirigeants qui souhaitent lancer une démarche d’autonomisation de leurs collaborateurs.

 


  Les partenaires des Annales des Mines publient

Rapport Mineral Resources Governance in the 21st Century par le Groupe International pour les Ressources (GIER) des Nations Unies

Rapport Mineral Resources Governance in the 21st Century par le Groupe International pour les Ressources (GIER) des Nations Unies 

Ce rapport de plus de 300 pages, constituant  le travail le plus important réalisé au niveau international sur la question de la gouvernance des ressources minérales, est le fruit d’un travail collaboratif de 28 experts internationaux, coordonné par Elias Ayuk, Directeur (en retraite) de l’Université des Nations Unies à Accra, Ghana. Ce rapport a fait l'objet d'un processus de relecture anonyme par 20 relecteurs internationaux dont l'expertise est largement reconnue. Il a pour objectif de faire un point détaillé sur la problématique internationale de la gouvernance des ressources minérales dans le cadre des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies et de l’Agenda 2030  pour le Développement Durable, adopté en 2015 par l’ensemble des pays membres des Nations Unies. A partir du constat, il présente un cadre pour la nécessaire mise en œuvre, à l’échelle mondiale, de cette gouvernance.

Une fiche de deux pages, en français, présente les idées clés de ce rapport pour les responsables politiques et les dirigeants économiques. Elle est téléchargeable via ce lien :
https://resourcepanel.org/file/1380/download?token=EI8w8dvd

Rapport disponible en téléchargement sur :
bit.ly/MRGreport

et sur le site du GIER :
https://resourcepanel.org/reports/mineral-resource-governance-21st-century

Ouvrages IMdR en partenariat avec les Editions Techniques de l'Ingénieur (ETI)
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Les journées Inter-GTR font l'objet de livres électroniques gratuits en partenariat avec les Editions Techniques de l'Ingénieur - La collection "tion". Un numéro 3 sur la notion d'intervention est en cours.

La notion d'interaction dans les approches systémiques pour appréhender la complexité

Numéro 2 (2019) : La notion d'interaction dans les approches systémiques pour appréhender la complexité 

Ouvrage collectif coordonné et mis en forme
par Jean-François VAUTIER

La notion d’interaction est un concept de base de la Systémique (AFSCET, 2003). C’est une notion qui peut être définie comme l’influence réciproque de deux phénomènes, objets, personnes, paramètres… Cette définition est inspirée de celle proposée par le dictionnaire Larousse illustré de 1998.
Dans cet ouvrage, nous avons considéré le concept d’interaction au travers des visions de différents acteurs de secteurs industriels à risques afin de permettre une multiplication de points de vue autour de cette notion et donc une meilleure vision de sa complexité (cf. par exemple sur le site de l’IMdR, l’animation dite « Pompe » et l’animation dite « Plombier » proposées par le GTR « Organisation et maîtrise des risques » montrant l’intérêt de multiplier les points de vue).
Comment proposons-nous de travailler en pratique sur cette notion d’interaction dans le cadre de cet ouvrage ? En dressant un panorama non exhaustif de réflexions et d’applications concrètes de cette notion.

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Numéro 1 (2018) : La notion de configuration dans des approches systémiques pour appréhender la complexité

Ouvrage collectif coordonné et mis en forme
par Jean-François VAUTIER

Ce livre traite de la notion de configuration appliquée au champ de la maîtrise des risques. Dans ce cadre, cette notion peut renvoyer à différents types de définitions. Il s’agit, par exemple, d’une phase de vie d’un système (conception, exploitation…). Mais cela peut aussi désigner un regroupement d’états de variables, éléments, facteurs… qui, de manière récurrente, apparaît lors de la survenue de certains types d’évènements ou bien, de manière plus causale, contribue à l’occurrence de ces derniers.
Ce livre commence par positionner la notion de configuration. Il se poursuit par des exemples issus du secteur de l’énergie et des transports. Enfin, une synthèse/discussion est proposée, permettant de dégager des perspectives.

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