La lettre des
n° 77
Avril 2019
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http://www.annales.org/
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«Se défier du ton d'assurance qu'il est si facile de prendre et si dangereux d'écouter»
Charles Coquebert, Journal des mines n°1, Vendémiaire An III (septembre 1794) |
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Table-ronde du mercredi 10 avril 2019 à 18 heures :
« Cartographie 4.0 : Naviguer avec les cartes du XXIe siècle »
A l’occasion de la sortie du n° 94 de Responsabilité et Environnement,
la rédaction des Annales des Mines est heureuse de vous convier à une table-ronde organisée
à l’Ecole des Mines de Paris, le mercredi 10 avril 2019 à 18h.
Inscription sur https://www.galileo.finances.gouv.fr/index.php/137971
Programme et informations pratiques
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Nos dernieres parutions |
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Série Responsabilité & Environnement
n° 94 - Avril 2019
Cartographie 4.0 : Naviguer avec les cartes du XXIe siècle
Coordonné par Françoise ROURE et Didier PILLET
Quatre générations de Cassini se sont succédé à la tête de l’Observatoire de Paris et de l’Académie des Sciences, fondée en 1666 par Colbert, déclinant ainsi dans l’ordre chronologique les quatre grandes étapes de la fabrication de la première carte détaillée de tout un pays, qui porte le nom de leur dynastie : astronomie avec Giovanni-Domenico Cassini (1625-1712), géodésie avec Jacques Cassini (1677-1756), topographie avec César-François Cassini de Thury (1714-1784) et, enfin, cartographie stricto sensu avec Jean-Dominique (1747-1845). La Révolution française bouscule quelque peu cette remarquable continuité historique en emprisonnant le quatrième de la lignée au moment de la Terreur. Ce dernier échappe cependant à la guillotine, mais se voit dépossédé des 181 cuivres et des tirages afférents de la carte familiale à l’échelle de 1 ligne pour 100 toises (environ 1/86 400) qui devient propriété du Dépôt de la Guerre et passe donc du domaine civil au statut militaire.
Lire la suite de la préface : De la carte de Cassini à la Géoplateforme de l’Etat
de Daniel BURSAUX,
IGN
La production des cartes a connu, avec la numérisation de la société, une révolution copernicienne, dont nous observons les effets dans notre vie quotidienne, personnelle et professionnelle. La possibilité d’intégrer dans les cartes de grandes quantités de données hétérogènes, réelles ou créées, pour offrir une représentation visuelle dédiée à un endroit et/ou à un usage précis, représente un fort potentiel d’innovation quant aux applications et services induits, et, par conséquent, une gamme de services à valeur ajoutée en expansion rapide.
Les équipements et logiciels d’acquisition de données cartographiques utilisés par les pilotes de drones se multiplient, des données qui sont rapidement agrégées en trois dimensions, notamment en milieu urbain dense au bâti élevé que l’on rencontre dans les mégalopoles asiatiques ou américaines, pour des usages ciblés sur des endroits d’intérêt.
Lire la suite de l'introduction de Françoise ROURE et Didier PILLET,
Conseil général de l'Economie |
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La Gazette de la Société et des Techniques
n° 101 – Mars 2019
Grands projets : par-delà la peur de la ZAD
Par Simon GOURDIN et Simon MATET
Ingénieurs des mines
Notre-Dame-des-Landes, le barrage de Sivens, le plateau survolté, Cigéo… L’actualité regorge d’oppositions véhémentes à des projets de toute taille, dans tous les domaines.
« En France, on ne peut plus rien construire et on ne peut plus rien fermer », peut-on entendre chez certains industriels.
Quelle réalité derrière ces discours alarmistes ?
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Nos precedentes parutions |
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Série Enjeux numériques n° 5 - Mars 2019
« Normaliser le numérique ? »
Coordonné par Jacques SERRIS et Laurent TOUTAIN
Parler de la gouvernance du numérique soulève souvent de nombreuses questions de compréhension sur le niveau auquel on souhaite porter un débat. Le simple sujet « numérique » recouvre lui-même des significations multiples, allant des infrastructures aux services et aux usages, d’une approche hyper individualisée (« mon smartphone ») à une vision extrêmement globalisante sur les effets du numérique sur l’organisation de la société. Alors, en y ajoutant le terme polysémique de « gouvernance », comment espérer tirer des conclusions cohérentes et utiles à la compréhension de notre monde numérisé ?
C’est le pari de ce numéro que de penser que le numérique, dans toute sa diversité, connaît des facteurs qui sont non seulement communs mais qui lui sont spécifiques, et le fruit d’une histoire particulière et de pratiques devenues ordinaires même si elles furent loin d’être évidentes à l’origine. Certains acteurs vont même plus loin et considèrent que cette question de la « gouvernance » est consubstantielle de la révolution numérique, dans ce qu’elle a modifié des modèles d’affaires, de la relation entre fournisseurs de service et utilisateurs ou encore des jeux de pouvoir traditionnels de l’économie et de la société. De ce point de vue, le « numérique » est un domaine dont la dimension technique reste essentielle, comme le montre le pouvoir acquis par les ingénieurs et les scientifiques dans les grandes entreprises du Web et les instances de gouvernance de l’internet. Mais le terme « numérique » dépasse la question de l’informatique et des télécommunications pour devenir une évolution de la société entière.
Lire la suite de l'introduction de Jacques SERRIS, Conseil général de l’Economie et Laurent TOUTAIN, IMT Atlantique |
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Série Gérer & Comprendre
n° 135 - Mars 2019 avec notamment :
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Les partenaires des Annales des Mines publient
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Le travail en mouvement
Sous la direction d'Emilie BOURDU, Michel LALLEMENT, Pierre VELTZ, Thierry WEIL
Editeur : Presse des Mines
Depuis plusieurs années, les indices d’une vaste recomposition du travail n’ont cessé de se multiplier. Outre la révolution numérique dont nous commençons à peine à percevoir et à anticiper les effets multiples, il faut compter avec de nouvelles formes d’organisation des activités productives qui en appellent à toujours plus d’engagement, de responsabilisation et de collaborations horizontales au travail. À l’image des transformations qui affectent les lieux comme les temps des pratiques professionnelles, ce sont les frontières mêmes du travail qui sont aujourd’hui en train de bouger, avec le développement du salariat précaire, de la parasubordination et de la multi-activité. Les régulations comme les relations sociales en ressortent passablement ébranlées.
Convaincus du rôle nodal que joue le travail dans la cohésion de nos sociétés, 50 contributeurs croisent les thèmes et les disciplines pour prendre la mesure des transformations en cours, repérer les constances et les innovations, mais aussi les utopies concrètes locales ou encore les enjeux mondiaux qui interpellent les gouvernements, les entreprises transnationales, les syndicats et l’Organisation internationale du travail.
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La Lettre des Annales des mines
Télédoc 797, 120, rue de Bercy – 75572 – Paris cedex 12
Courriel : redactiondesannalesdesmines.cgeiet@finances.gouv.fr
Accès au site : http://www.annales.org/
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