Né à Clermont-Ferrand le 27 février 1942
Fils de Roger LOMBARD, intendant militaire, et de son épouse née Suzanne CORDELIER.
Marié en 1975 à Gilberte PINÇON, directrice de banque.
Père de 3 garçons.
Commandeur de la Légion d'honneur (avril 2007)
Ancien élève de l'Ecole polytechnique (promotion 1962) et de l'Ecole nationale supérieure des télécommunications. Docteur en économie européenne.
1967-1989 : Ingénieur au CNET où il est directeur du centre de Paris-B de 1983 à 1989.
1989-1991 : Directeur scientifique et technique au Ministère de la recherche
1991-1998 : Directeur général de l'industrie, puis directeur général des stratégies industrielles au ministère de l'industrie. En 1997 il rédige avec Gilles KAHN (1946-2006 ; X 1964, INRIA) un rapport sur la recherche en télécommunications.
1999-2003 : Ambassadeur itinérant, délégué aux investissements internationaux, président de l'Agence française des investissements internationaux et vice-président du Conseil général des technologies de l'information (2001-2003)
2003-2005 : Conseiller du président de France Télécom (Thierry Breton, qu'il avait peut-être aidé à devenir DG de Bull en 1993 et ensuite PDG de Thomson en 1997)
Le 27 février 2005, il est nommé Président de France Télécom
Il a participé en 2007 à un groupe de travail concernant le rapprochement du corps des ingénieurs des mines et du corps des ingénieurs des télécommunications.
La situation du groupe France Télécom après la reprise d'Orange et dans l'état de la concurrence d'alors avaient conduit à un plan de restructuration "NExT" massif, repris par Didier Lombard lorsqu'il prend les rênes de France Télécom en février 2005, et concomitant à une vague de suicides d'employés du groupe. Le 5 octobre 2009, Didier Lombard remplace son directeur général adjoint, Louis-Pierre Wenès, par un jeune inspecteur des finances, Stéphane Richard, appelé à lui succéder en 2011. Stéphane Richard, qui était le directeur de cabinet de Christine Lagarde (ministre de l'Economie), et auparavant passé par Vivendi dont il avait dirigé son pôle immobilier, qu'il avait partiellement racheté au cours d'un LMBO. Il est le fils de Albert-Jean Richard, ingénieur civil des mines (MINES ParisTech, promotion 1952).
Le syndicat SUD PTT dépose une plainte le 14 décembre 2009 contre la société France Télécom SA (Orange) ainsi que Didier Lombard, président directeur général, Olivier Barberot, directeur des ressources humaines et Louis-Pierre Wenès, directeur exécutif délégué. La CFE CGC et SUD sont les seuls syndicats à s'être constituées partie civile. En février 2011, Didier Lombard devient conseiller spécial auprès de Stéphane Richard, sur les orientations stratégiques et la vision technologique du groupe France Télécom, ce qui a immédiatement déplu à certains syndicats de salariés de France Télécom qui auraient préféré "couper les ponts" avec l'ancien patron. Il est mis en examen début juillet 2012 pour harcèlement moral, avec contrôle judiciaire et cautionnement. Suite à une longue procédure judiciaire, la Cour de Cassation a confirmé le 21 janvier 2025 la condamnation de Didier Lombard à une peine d’un an d’emprisonnement avec sursis et 15 000 € d’amende dans l’affaire des suicides de France Télécom.