Jean-Pierre LAMOTTE (décédé en 2009)

Décédé le 10 janvier 2009.

Ancien élève de l'Ecole des mines de Paris (promotion 1958). Ingénieur civil des mines.


Publié dans MINES Revue des Ingénieurs, Janvier/février 2009 N° 438.


Robert Avezou et Jean-Pierre Lamotte en Israël dans la résidence de l'Ambassadeur de France.

Jean-Pierre Lamotte laisse un souvenir très fort chez ses camarades et notamment chez ceux qui le virent arpenter, en battant qu'il était, les ruelles de Jérusalem lors du voyage qui fêtait les 50 ans de notre promotion. Jean-Pierre fut pendant de nombreuses années notre délégué et le représentant des élèves au Conseil de l'École.

Comme moi, Jean-Pierre a effectué toute sa carrière dans le groupe Pechiney. Il débuta à Cegedur (développement du marché automobile pour les alliages légers puis services informatiques). En 1976, on lui demanda de diriger Aviatubes à Nantes, filiale spécialisée dans les tubes aéronautiques. Parti pour deux ans, il y resta 23 et put, comme PDG, développer de nouvelles applications, prendre des marchés aux USA, en Corée, au Japon et faire de sa filiale le leader européen dans son secteur.

Il préféra sans doute rechercher les satisfactions professionnelles d'un chef d'entreprise en Province plutôt que de se retrouver dans un siège social toujours plus bureaucratique et fonctionnarisé. Il refusa ainsi plusieurs propositions qui l'auraient arraché à ses cadres et à ses collaborateurs qui appréciaient son dynamisme, sa disponibilité, son humanisme et une générosité qu'il cachait sous une enveloppe rugueuse et pudique. Il eut d'ailleurs le plaisir, en fin de carrière, de voir « sa société » absorber une autre activité régionale de Pechiney.

À Nantes, sa famille put s'épanouir pleinement, sans doute parce que cette ville offre un bon compromis géographique entre les origines Douaisiennes de Jean-Pierre et celles, Biterroises, de son épouse Jacqueline.

Que Jacqueline et leurs enfants, Valérie, Claire et Frédéric trouvent dans ces quelques lignes l'expression de notre grande amitié pour celui qui fut pour beaucoup un seigneur.

Jean-Pierre LABBÉ (P58)