Après une carrière militaire pendant la Révolution française, il obtient de Napoléon sa nomination comme auditeur au Conseil d'Etat en faisant valoir que son père, officier général, était mort de la suite de ses blessures (ce qui était faux). Il est nommé Intendant en Moravie et Croatie, puis Préfet de l'Aveyron (1810-1814), préfet des Ardennes pendant les Cent-Jours (1815). Révoqué à la Restauration, il fut nommé à nouveau Préfet de la Côte d'Or en 1831 pendant 7 mois, puis il quitta définitivement la carrière administrative pour s'occuper de rédiger et de rassembler des notices biographiques.
Dans son testament, il créa divers prix et fondations d'encouragement, avec un revenu annuel de 18.000 F réservé à ces prix. L'un d'entre eux allait à l'Ecole polytechnique pour que les trois départements de l'Aveyron, des Ardennes et de la Côte d'Or entretiennent un élève choisi dans une famille en difficultés financières.
Bénéficièrent notamment de cette fondation :
Pour en savoir plus : La Jaune et la Rouge, Août-septembre 1997, "Louis Philippe GIROD DE VIENNEY (1779-1852), baron de TRÉMONT, bienfaiteur des X-Côte-d'Oriens", par Paul Henri Jean BARBIER (X 1942; 1921-2002).