Jean-Marie BOYER (décédé en 2007)

Ancien élève de l'Ecole des mines de Saint-Etienne (promotion 1957). Ingénieur civil des mines.


Publié dans MINES Revue des Ingénieurs, Septembre/Octobre 2007, N° 428.

Né à Montreuil dans le département de la Seine, Jean-Marie BOYER est décédé le 30 juillet 2007 à Antibes dans sa 73eme année.

Diplômé de l'École Nationale Supérieure des Mines de St-Étienne en 1960, Jean-Marie BOYER avait débuté sa carrière aux Houillères de Lorraine en 1962, après une période de service militaire en Algérie, reconnue par l'attribution de la Valeur Militaire.

Affecté comme ingénieur du fond, tout d'abord au Siège de Ste-Fontaine, il avait ensuite rejoint le Siège de Folschviller en 1968. Après un passage au service Essais-Méthodes-Organisation, il avait retrouvé l'exploitation en 1975 au Siège Wendel dont il devint le directeur adjoint.

Nommé Ingénieur en Chef en 1982, il fut rapidement détaché à Charbonnages de France, à Paris, dans l'équipe rapprochée du Président. Il y avait en charge la gestion des cadres du Groupe.

Jean-Marie BOYER était un ingénieur brillant et un homme discret, ouvert aux autres, chaleureux et généreux. Il était membre du Lions Club de St-Avold.

Préretraité en 1990, Jean-Marie BOYER s'est ensuite beaucoup investi dans l'aide aux cadres débutants ou en difficulté, notamment ceux diplômés des Écoles des Mines.

Depuis une quinzaine d'années, il était administrateur de l'Amicale des Anciens Élèves de l'EMSE et participait régulièrement aux conseils d'administration et aux diverses manifestations. Il était également délégué à l'emploi au sein d'Intermines Carrières.

Depuis 1996, date de l'installation du siège de l'Amicale dans les locaux de l'École des Mines, il venait à Saint-Etienne deux fois par mois d'octobre à mars pour assurer auprès des élèves des simulations d'entretien premier emploi ou recherche de stage. Il était très apprécié des élèves qui souvent gardaient des contacts avec lui après leur scolarité.

Jean-Marie était un passionné de plongée sous-marine ; à sa demande, ses cendres ont rejoint la "grande bleue".