Dominique BLACHON (décédé en 2005)

Ancien élève de l'Ecole des mines de Saint-Etienne (promotion 1971). Ingénieur civil des mines.


Dominique BLACHON
par André CREIS (P59)

Publié dans MINES Revue des Ingénieurs, Juin 2005

Il est décédé le 31 janvier d'une maladie fulgurante et douloureuse Après des études secondaires à Metz, Dominique fait sa prépa au Lycée du Parc à Lyon. Il intègre les Mines de Saint Etienne en 1971. A sa sortie, il effectue son service militaire dans la Marine à Brest puis à Toulon.

Il est alors embauché à Péchiney où il fera toute sa carrière. Dans les premières années, il apprend son métier d'ingénieur de production d'aluminium, d'abord à Saint Jean de Maurienne, puis dans les usines Péchiney de l'Ariège. C'est là qu'il épouse en 1981 Michèle avec qui il aura trois garçons : Pascal, Rémi et François.

Sa carrière l'amène une première fois à l'étranger en 1984/1985, à Baie Comeau au Québec où il supervise avec un grand succès la construction et le démarrage d'une série d'aluminium de nouvelle technologie Péchiney pour la société américaine Reynolds. Plus tard en 1988 il est détaché comme directeur technique de l'usine de Tomago en Australie au nord de Sydney. De retour en France en 1992, il deviendra successivement directeur de l'usine de Saint Jean de Maurienne puis d'Aluminium Dunkerque avant de rejoindre la direction de la Technologie de Péchiney à Voreppe, comme superviseur technique des usines d'électrolyse.

Dominique mettait sa vie familiale avant tout, ce qui ne l'a pas empêché de faire une brillante carrière. Plus qu'un collègue c'était un excellent copain toujours fidèle, toujours aimable. Dans toutes les usines où il a travaillé, il a toujours attiré la sympathie de l'ensemble du personnel. Pour lui, les hommes étaient ce qui importe le plus : la sécurité du personnel était son souci permanent, les conflits le perturbaient énormément. Très croyant, il participait activement à des cercles de réflexion sur la vie moderne, en particulier sur la vie industrielle. Bien que se sachant condamné, pratiquement jusqu'à ses derniers jours, il a cherché à mener une vie normale, allant au travail malgré sa douleur. Tout le monde a admiré son courage.

A Michèle et a ses enfants nous souhaitons beaucoup de courage. Nous tous qui l'avons connu nous en garderons un souvenir extraordinaire .

André CREIS (P59)