Osman BAHRI (1923-1973)

Osman BAHRI est né à Tunis, le 17 décembre 1923, dans une famille de la haute bourgeoisie tunisienne, les beldis. Il est le fils de Habib BAHRI et de Fatma THABET.

Il épouse la princesse Hedia bent Lamine Pacha BEY (1931-2010), fille de Lamine BEY (1881-1962), dernier Bey de Tunis. Ils ont eu deux filles et deux garçons :

  • Kaouther Bahri-Dargouth, artiste peintre plasticienne a Tunis
  • Becima Bahri (1956-2014), professeure de dermatologie et chef de service à l'hôpital Charles Nicolle a Tunis
  • Hatem Bahri, pharmacien biologiste a Tunis
  • Ameur Bahri, qui étudia à l'Ecole Maxim's à Paris, restaurateur à Nice.

    Un cousin de Osman BAHRI, Lassaad BEN OSMAN, a été élève de la promotion 1946 de l'Ecole des mines de Paris et ingénieur civil des mines. Il s'est spécialisé dans l'hydraulique. Il a dirigé Tunis Air et a été longtemps ministre de l'agriculture et de l'équipement de Tunisie. C'était un homme particulièrement intègre.

    Osman BAHRI décède le 23 février 1973 à Tunis, âgé de 49 ans.

    Ancien élève de l'Ecole des mines de Paris (promotion 1945). Ingénieur civil des mines.


    Après des études secondaires au lycée Carnot à Tunis, où il prépare ensuite les grandes écoles scientifiques françaises, il entre par concours à l'Ecole des mines de Paris, dont il obtient le diplôme d'ingénieur civil des mines (1948).

    De 1949 à 1951, il est chef du service central des études et travaux routiers à la direction des ponts et chaussées de Tunis.
    De 1952 à 1957, il dirige le service topographique, cadastre et cartographie.
    En 1957 et en 1958, il est chef de l'arrondissement de Tunis de la direction des ponts et chaussées, tout en s'occupant du service topographique, cadastre et cartographie.
    En 1959, il est directeur des ponts et chaussées, et du service topographique, cadastre et cartographie.

    En 1960, il est nommé directeur général des travaux de la ville de Tunis. Il conserve ce poste jusqu'en 1962.

    De 1963 à 1968, il est PDG de l'Office national des mines de Tunisie. En outre, en 1965 il devient PDG de la Cie des Phosphates et du chemin de fer de Gafsa, PDG de l'Industrie chimique, et PDG des mines de plomb, zinc, fer, fluor et mercure.
    Il est aussi Vice-président de la Société de recherche et d'exploitation des pétroles de Tunisie (SEREPT) et membre du Conseil économique et social.

    En 1969, il est PDG de El Bouniane, bâtiment, mine, usine, Ciments artificiels tunisiens, Société tunisienne de l'industrie des matériaux de construction (SOTIMACO), comptoir Chevaiso, comptoir Sfaxien, Etablissements Morel et Livet. Il conserve la vice-présidence de la SEREPT et est toujours membre du Conseil économique et social.

    De 1970 jusqu'à sa mort, il est PDG de la Société nationale immobilière de Tunisie (SNIT), et Vice-président de la SEREPT.

    Il décède en 1973 d'une crise cardiaque dans sa voiture en quittant son bureau conduit par son chauffeur pour rentrer chez lui.


    Osman BAHRI est toujours resté très proche du pouvoir politique en Tunisie.
    Bourguiba l'avait fait Grand Cordon de l'Ordre du merite, la plus haute distinction civile de Tunisie