Tove Birkelund (1928-1986)

D'après le site web kvinfo.dk :

Fille de Niels Birkelund (1890-1962), inspecteur de l'éducation. Mariée à Svend Andersen. 2 enfants : Pierre, Sven. Elle fut nommée Chevalier du Danebrog du premier degré (1982).

Tove Birkelund a été encouragée par son père à étudier la nature ; ce dernier qui l'a emmenée dans la campagne du Jutland qu'elle était petite. Elle est diplômée de Esbjerg Statsskole en 1947 et fait des études géologiques à l'Université de Copenhague.

Elle s'intéresse à la stratigraphie et à la paléontologie. Elle choisit notamment d'étudier les céphalopodes, belems et ammonites, dont elle décrit différentes espèces inconnues. Elle se concentre sur la période géologique du Crétacé, dans l'intervalle de 65 à 145 millions d'années avant notre ère. De 1949 à 1952, elle participe à des expéditions dans l'ouest du Groenland.

Toute sa carrière professionnelle a lieu à l'Institut de Copenhague et au Musée géologique de l'Université, où elle devint en 1966 professeur de géologie historique. D'abord assistant scientifique en 1954, elle est chargé de cours en 1960 et chef du département en 1963 pour trois ans plus tard pour accepter une nomination en tant que professeur. Elle forme de nombreux étudiants à la recherche pétrolière. Elle mène deux grands projets de recherche, l'un à partir de 1966 relatif au Crétacé supérieur en Europe du Nord, l'autre à partir de 1967 sur le Groenland.

En 1971, elle est élue à l'Académie des Sciences. En 1976, elle est présidente d'une Commission de stratigraphie de l'Union Internationale des Géologues. Elle participe ensuite en 1982 au grand débat sur l'extinction des dinaosaures. Elle a été aussi présidente de l'association de géologues du Danemark (1969-1971) et la première femme appelée à siéger au Conseil de la recherche scientifique du Danemark.

Femme à forte personnalité, elle présida le Conseil de planification de la recherche du Danemark. Elle fut atteinte d'une maladie grave à partir de 1979, ce qui ne l'empêcha pas de partir en Chine en 1985 et de parcourir des hauts plateaux du Tibet, à 5000 m d'altitude.